Maxime, sa reconversion réussie et son job grâce à OC

Aujourd’hui, Maxime nous raconte son parcours un peu atypique. Après un thèse en chimie organique, il revient à ses premières amours, i.e la programmation et décroche un poste de développeur dans une start-up anglaise ! 

  • De chimiste à développeur, c’est un sacré tournant. Comment est-ce que tu géré ça? Quels ont été les challenges? Comment as-tu convaincu ton employeur ?


Changer de voie ne s’est pas fait en un jour ni sur un coup de tête. Avant de m’y engager, je me suis remis à la programmation que j’avais laissée de côté par manque de temps et j’ai été à plusieurs salons pour rencontrer les employeurs et discuter de leurs attentes. La principale difficulté pour moi était de n’avoir aucune qualification officielle dans le domaine, ce qui peut rebuter certaines personnes.
Pour mon entretien d’embauche, logiquement, mon employeur m’avait donné un problème de programmation à résoudre. Durant l’entretien j’ai eu d’autres « exercices », pour discuter sur ma façon de procéder. J’ai également mis en avant les points forts de ma formation : la prépa m’a permis d’avoir un bon niveau en mathématiques, la thèse m’a appris la rigueur et la persévérance. J’ai également présenté quelques projets web que j’avais réalisés et qui étaient toujours en ligne. Surtout j’ai essayé de leur montrer que ce changement de voie était un projet professionnel viable et réfléchi, que j’étais motivé pour travailler dans un nouveau domaine. Les anglais sont sans doute plus ouverts que nous de ce point de vue, quoi qu’il en soit cela m’a permis d’avoir le poste, et je suis ravi de ce choix !

  • Faisons un rapide retour en arrière… Avant ce changement réussi, quel était ton parcours  ?


Les sciences et la chimie en particulier m’ont toujours attirées. Après un bac S, j’ai fait une classe préparatoire PCSI/PC puis je suis rentré à l’ENSCP (Chimie ParisTech). En troisième année d’école, j’ai pris l’option de faire un Master à l’université Pierre et Marie Curie où j’ai continué par une thèse en chimie organique. Comme cela se fait très souvent, à l’issue du doctorat, j e suis parti en post-doctorat à l’université de Sheffield en Angleterre puis à celle de Cambridge. A ce moment et après mûre réflexion, j’ai décidé de changer de voie et de revenir à ce qui était un hobby, la programmation. C’était un choix quelque peu risqué puisqu’en dehors de ce que j’avais appris sur OC, je n’avais pas eu de réelle formation.
La ville de Cambridge ayant de nombreuses start-up, j’ai pu trouver une opportunité comme développeur chez Cambridge Software qui développe un CRM et des produits pour le web, et je ne regrette absolument pas ce choix !

  • Ah du coup, tu es un vieux de la vieille, qui connait Mathieu depuis qu’il a 11 ans :) ? Quels cours as-tu suivi sur le site ?

J’ai commencé à suivre OpenClassrooms à ses débuts, lorsque le site s’appelait encore « Site du zéro » dans le début des années 2000. Avec un ami, nous étions passionnés d’informatique et en particulier par les technologies du web et j’ai donc commencé à apprendre le HTML et le CSS. Puis l’offre de cours s’étant élargie, j’ai ensuite appris le PHP et par la suite le JavaScript, C et C++ principalement. Plus récemment, dans l’optique d’obtenir une preuve de mes connaissances, j’ai passé le certificat pour le cours HTML5 et je compte bien en passer d’autres, en particulier celui pour PHP.

  • C’est sûr que ça a beaucoup changé depuis 2000. Qu’est-ce qui te plaît dans la formation type MOOC et plus particulièrement sur la plateforme OpenClassrooms ?


Le point essentiel des MOOC est pour moi l’accessibilité. Le fait d’avoir le contenu en ligne est un plus et permet de retrouver les informations que l’on cherche rapidement. Ce qui m’a particulièrement plu sur OC dès le début, c’est la clarté et la pédagogie des cours. Comme le disait l’ancien nom du site, tout part de zéro, donc pas ou peu de pré-requis pour apprendre un nouveau langage. Les cours sont écrits de façon à prendre en compte tous les niveaux et en imaginant les questions potentiels que pourrait se poser le lecteur.
Un autre point fondamental pour moi est la présence d’exercices et TP. On ne peut véritablement apprendre qu’en pratiquant. Les TP sont toujours ludiques et concrets, ce qui permet de prendre en main plus facilement le langage.

Toutes nos félicitations Maxime  et bon vent dans ta nouvelle vie professionnelle !

 

2 Comment
    1. Bonjour Jerome, en effet Maxime le dit lui-même, en revanche, ce genre d’exemple et leur diffusion permet aussi de faire bouger les lignes en France. Ce n’est pas une fatalité :) Bonne journée à vous.

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