Qui n’a jamais rêvé de travailler au sein d’une start-up, une entreprise innovante, qui évolue si rapidement, avec une communauté de plus de 250 000 membres ? Lorsque l’on rejoint une start-up, il faut s’attendre à tout. De nouveaux projets peuvent débarquer sans prévenir, l’entreprise grandit à une vitesse qui donnerait le tournis à de nombreux entrepreneurs et l’ambiance est tout ce qu’il y a de plus vivant. Croyez-moi, il n’y a pas plus enrichissant que de rejoindre ce genre d’entreprise.
C’est donc en suivant ma formation de Chef de projet web à l’EFREI que j’ai eu l’opportunité de rejoindre Simple IT. Au rythme de trois semaines en entreprise et d’une semaine à l’école, j’ai eu la chance de pouvoir prendre en charge des projets plutôt conséquents et d’être ainsi en réelle situation professionnelle. À ce rythme-là, il est d’autant plus facile de s’intégrer et de devenir force de proposition. Je vais vous faire partager mon expérience au cours de cette année riche en évènements.
Une ambiance plus qu’agréable
Que dire sur l’ambiance à Simple IT, si ce n’est qu’elle n’a vraiment rien à voir avec ce que l’on peut connaître du monde du travail. Tout en gardant un professionnalisme exemplaire, la convivialité est au rendez-vous. Ce n’est parfois pas vraiment des collègues que vous avez le sentiment de rejoindre le matin, mais plutôt une bande d’amis. Il est courant de jouer à la Wii le midi ou de faire un poker pour se détendre, il y a toujours quelqu’un de disponible et de motivé pour vous accompagner durant cette pause !
Chez Simple IT, les patrons échangent énormément d’informations avec toute l’équipe. Le partage des idées est au rendez-vous. Nous sommes écoutés et ça fait vraiment plaisir de savoir que notre avis compte. On peut devenir un réel acteur de l’entreprise.
Celle-ci évolue d’ailleurs constamment, des nouveaux projets se dessinent tous les jours, l’équipe s’accroît également rapidement avec presque une nouvelle tête par mois. De plus, cette année a été l’année du déménagement vers les bureaux du Boulevard Haussmann, dans un cadre de travail bien agréable.
Mais il ne faut pas perdre de vue notre mission principale : développer le Site du Zéro.
Le développement web chez Simple IT
J’interviens en tant que développeur sur le projet Site du Zéro principalement. J’ai aussi eu l’opportunité de travailler régulièrement sur le blog de Simple IT que vous être en train de consulter.
Vous vous êtes peut-être déjà demandé comment fonctionnait notre équipe de développement ? Cela se fait de manière assez classique. Le chef de projet se charge de répertorier les dernières demandes auprès de Pierre, Mathieu et de toute l’équipe (particulièrement du Community manager avec les suggestions des membres). Il attribue ensuite les tâches aux différents développeurs selon leur charge de travail et en fonction des priorités. Au premier regard, cela paraît simple. Pourtant les tâches varient très régulièrement, les projets prioritaires évoluent également. On oublie très vite le sens du mot « routine ». Parfois on travaille sur une migration de module, d’autre fois sur un correctif de bug ou encore sur une toute nouvelle fonctionnalité pour le site. Quelle que soit la tâche, nous devons respecter deux règles : qualité et performance.
Avec Symfony, le Site du Zéro a fait le choix de repartir sur des bases solides. Bien que la migration soit encore partielle, c’est déjà un outil qui a fait ses preuves. Il s’agit de proposer un code supportant facilement une charge conséquente tout en étant d’une solide qualité technique, bref de développer plus efficacement. On se retrouve donc face à des contraintes d’optimisation SQL et de code applicatif assez drastiques qui forcent à être attentif sur chaque ligne de code. La rigueur et le sérieux sont indispensables pour fournir un travail de qualité.
Enfin, la communication dans l’entreprise est un point très important. Il faut être capable de dialoguer avec n’importe quel membre de l’équipe, qu’il soit technique ou non. Que l’on s’adresse à un commercial, à un éditeur ou au graphiste, il faut être clair et cohérent tout en utilisant un langage plutôt éloigné de notre si incompréhensible langue de développeur. Par exemple, on se rend rapidement compte que le commercial ne s’intéresse pas à la manière dont on va coder une fonctionnalité. Pour lui, le principal est que cela fonctionne correctement, tout en respectant les besoins fonctionnels définis dans le cahier des charges. Bref, on apprend vite à vulgariser pour être compris de tous.
Développer, c’est bien. Mettre en production, c’est mieux. La première mise en production de notre travail est également la première grosse montée de stress. Est-ce que tout va bien se passer ? Est-ce que je n’ai rien oublié ? Toutes ces questions n’ont pas à être posées si l’on fait notre travail correctement en respectant les étapes indispensables :
- Prendre connaissance du cahier des charges fonctionnel
- Prendre connaissance du cahier des charges technique
- Définir l’ordre dans lequel nous allons développer ce qui a été demandé
- Travailler dur, très dur pour arriver au résultat escompté
- Tester intégralement l’ensemble du code réalisé
- Valider la présence et le fonctionnement de chacune des fonctionnalités demandées en reprenant le cahier des charges point par point
- Tester à nouveau (deux fois valent toujours mieux qu’une…)
Si tous ces points sont respectés, il n’y a aucune raison que cela se passe mal. Et puis à force, tout ce processus devient automatique et naturel, voire même évident !
L’heure du bilan
Pendant cette année, j’ai pu voir que le développement de site web est un des maillons de la vie d’une entreprise. Chaque maillon est important et est dépendant des autres. Par exemple, si nous développons une interface pour la gestion des offres d’emploi mais qu’aucun commercial ne peut vendre le produit, notre travail sera inutile. Ou encore, sans notre travail, les membres ne pourraient pas proposer de tutoriels et les éditeurs n’auraient pas la possibilité de les décliner en livre. Chacun des pôles doit travailler en harmonie avec les autres.
Au cours de mon apprentissage, j’ai travaillé au sein d’une équipe conviviale sur de nombreux projets, du développement du Site du Zéro, jusqu’à celui du blog, en passant par la gestion de bases de données. J’ai vraiment pu découvrir tous les aspects du développement web et donc apprendre les rudiments des métiers de développeur web et de chef de projet. Cette expérience est donc évidemment une force supplémentaire sur mon CV !
Quel chanceux ! En tout cas, c’est une expérience enrichissante à ce que je vois.
Merci de l’avoir partagé avec nous.
Faut-il comprendre dans ta conclusion que tu était en CDD et que c’est la fin de ton contrat ?
Très bon billet
Il était en alternance (pas CDD) et finit ses études bientôt. Il avait un rythme de l’ordre de 3 semaines en entreprise, 1 semaine à l’école. ;-)
Beaucoup en rêveraient de passer une période si intéressante et sympathique pour un stage.
L’ambiance est toujours aussi conviviale et c’est plutôt rare dans ce genre d’entreprise.
Bonne continuation !
La question qui met mal à l’aise, le quel des deux patrons préfères-tu? :)
Trés bon article.
Il fait bon vivre chez simple IT. cela va vous faire drôle quand vous aller changer d’entreprise.
Qui ne révérait pas de vivre dans ces conditions ?