Adrian Di Prospero s’est reconverti en tant que career coach sur OpenClassrooms. Il raconte.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Adrian Di Prospero, je suis italo-argentin et j’habite à Nîmes.
Vous avez suivi le parcours Career Coach, c’est exact ?
Effectivement, je viens de finir mon parcours de Career coach.
Qu’est-ce que vous faisiez avant ?
J’étais directeur commercial au sein d’une multinationale hollandaise. Dès mon jeune âge, j’ai toujours été attirée par le monde et la découverte de nouvelles cultures. J’ai vécu pendant un certain temps à Londres pour améliorer mon anglais et en 2002, j’ai décidé de quitter mon emploi à HSBC Bank Argentina, après 7 ans de carrière, pour me lancer dans l’international. J’ai fait un MBA en commerce international en Italie qui m’a ouvert la porte pour travailler en Chine pour une entreprise italienne de café. Depuis ce jour, j’ai travaillé dans différents pays et secteurs et j’ai toujours été passionnée par le fait de découvrir de nouvelles cultures qui me permettent d’élargir mes horizons, tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. Nous vivons dans un monde si grand, mais en même temps si petit.
Que vous apporte votre expérience professionnelle dans votre reconversion ?
C’est une bonne question.
Je vais te répondre très sincèrement. Quand je suis arrivé en France en 2017, j’avais cette envie de changer de métier et le domaine du vin m’attirait énormément. Comme je suis né à Buenos Aires, en Argentine, pays très connu pour son vin, je me suis dit que j’allais essayer cette reconversion professionnelle.
J’habite à Nîmes, c’est une région viticole, donc j’ai voulu tenter ma chance.
Je suis retourné faire des études, j’ai fait un Master en “Wine International Business” à Montpellier et c’est là que je me suis trouvé aux côtés d’étudiants qui avaient la moitié de mon âge. J’ai compris que je pouvais aider les étudiants grâce à mon expérience et mes connaissances professionnelles.
Quand la crise sanitaire est arrivée, je me suis dit que j’allais en profiter pour partager cela et aider les étudiants ou les professionnels à construire leur carrière.
Aujourd’hui, la différence, c’est que j’ai 47 ans, 48 pardon. Au-delà de l’âge, je suis arrivé à un tournant de ma vie professionnelle où j’ai eu envie de transmettre à mon tour, aussi bien mes connaissances que mon expérience. Je peux partager beaucoup de choses, qu’on ne sait pas encore quand on est plus jeune.
Pourquoi et comment avez-vous choisi ce métier ?
L’humain a été la première raison. Aider les professionnels à se sentir mieux dans leur travail, à gagner en productivité et surtout à trouver un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.
Quand je me suis décidé à devenir coach, j’ai commencé à chercher des formations. Celle d’OpenClassrooms a retenu mon attention, notamment parce qu’elle est 100 % en ligne, à distance. C’était parfait pour débuter rapidement.
J’aimais bien l’idée d’être suivi par un mentor aussi, et donc que je puisse bénéficier de son partage d’expérience. C’est plus concret pour moi.
Et aujourd’hui, qu’est-ce que cela vous apporte d’être coach certifié ?
Le fait d’être certifié m’apporte justement ce côté professionnel et donne un cadre à ce métier.
Il me fallait connaître et maîtriser tous les outils pour bien développer mon activité en tant que coach. OpenClassrooms m’a précisément donné ces méthodes et cette légitimité pour exercer ce métier.
Pensez-vous que vous avez pu, avec OpenClassrooms, faire le tour de ce que vous vouliez ?
J’ai déjà vu beaucoup de choses à travers les 10 projets réalisés en effet : créer des webinaires, apprendre à coacher, comprendre comment aider à résoudre les conflits dans le milieu professionnel, constituer une base de données, nouer des partenariats. Je pense sincèrement qu’on a couvert les sujets les plus importants pour mon métier.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le fait d’accompagner des individus ?
C’est de faire en sorte que l’autre atteigne son ou ses objectif(s). C’est vraiment gratifiant de voir que je peux mettre en place, moi-même, des choses pour aider la personne à réaliser ses projets dans les meilleures conditions.
Vous accompagnez des personnes dans le cadre de votre formation, d’ailleurs ?
Oui, deux pour l’instant. Ce sont des professionnels que j’épaule bénévolement.
Cela prend combien de temps ?
J’organise des coachings vidéo une fois par semaine avec chacun, puis cela dépend ensuite des personnalités. Dans tous les cas, j’ échange beaucoup avec eux.
Par exemple, en ce moment, j’aide un client dans sa recherche d’emploi. Je partage avec lui des techniques de préparation aux entretiens et je peux aussi le conseiller quand il doit rédiger une lettre de motivation. On échange parfois quotidiennement. C’est très gratifiant cet échange humain. Ça me nourrit beaucoup !
Quelle est pour vous la finalité du métier de coach ?
Cela dépend un peu de chaque cas, qu’il s’agisse d’une recherche d’emploi, d’une envie de reconversion ou d’une reprise d’études. Quoi qu’il en soit, ma mission est de les guider vers la réussite et de leur montrer que c’est possible à travers mon parcours.
Cela passe par quoi ? Des exercices, du conseil ?
Je fais passer un premier entretien au cours duquel on commence à tracer ensemble le chemin à parcourir, selon les objectifs définis. À partir de là, je propose des plans d’action, j’établis des calendriers de missions et je peux même aller jusqu’à recommander quelques lectures.
Dans tous les cas, tout commence par un plan d’action.
Selon vous, quelle serait la bourde à éviter ? L’erreur à ne pas faire quand on accompagne un bénéficiaire ?
Je pense que l’erreur à ne pas commettre est d’outrepasser la confiance que les personnes s’accordent, même si des fois, on crée des liens forts. Il faut conserver et respecter une certaine distance professionnelle.
Oui, c’est logique. En fait, d’abord vous vous entretenez avec le bénéficiaire et ensuite, vous définissez les actions. Si vous deviez donner conseil à une personne pour trouver une alternance, que lui diriez-vous ?
Qu’il faut rester optimiste, ne pas lâcher, pour finalement y arriver.
Quelque chose à ajouter ?
Pas forcément si ce n’est que j’aime beaucoup ce que je fais désormais. Le coaching m’apporte énormément. Chaque personne est unique, chaque problème est différent, et même si des fois je me retrouve face à des problématiques similaires, chaque personne réagit à sa manière, donc c’est très enrichissant. Moi, ça me plaît énormément.
C’est vrai qu’on n’arrête jamais, parce qu’on est en constante évolution. Chaque étape de notre vie est un défi ou un changement : des fois, nous y sommes préparés, et parfois, ce n’est pas le cas.
Avoir eu un coach lorsque j’étais étudiant m’a aidé. Cela offre une autre vision, une nouvelle façon de voir les choses.
Envie de suivre le même parcours que Adrian ?
Career coach existe en anglais, ou conseiller en évolution professionnelle en français.
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