Raphaëlle Fasquelle, passionnée d’art, s’est cherchée après une licence de généalogie. Suite à un bilan de compétences, elle a trouvé sa voie, CM. Et qui sait, peut-être deviendra-t-elle Community Manager d’un musée ou d’une fondation artistique ? Portrait.
Que faisais-tu avant OpenClassrooms ? Tu as un diplôme de généalogie, n’est-ce pas ?
Après mon Bac (en 2010) j’ai eu une licence en Histoire de l’art et un BTS notariat avec le CNED. Puis j’ai fait une formation de généalogie à distance.
Donc je suis une habituée des formations à distance. M’inscrire à OpenClassrooms était dans la continuité, car je sais travailler seule. Je suis passionnée d’histoire. J’avais choisi un métier dont on entend pas parler, généalogiste. Cela n’a pas fonctionné, mais tant mieux pour moi car aujourd’hui j’exerce un métier qui est plus ouvert et qui recrute plus.
Généalogiste, on en entend beaucoup parler à la télé, on appelle ça des ‘chasseurs d’héritiers’. Tu peux soit rechercher les ancêtres d’une personne ou chercher les héritiers dans le monde entier, et tu peux apporter une nouvelle très bonne à quelqu’un qui n’avait pas connaissance d’une famille.
Mais c’est rare que les personnes aient une vocation, cherchent activement à devenir généalogistes. Cela va être d’anciens juristes, notaires, historiens. Il n’y a aucun diplôme d’État pour cela. C’est un métier de personnes qui ont déjà pas mal d’années d’expérience : on m’a reproché d’être trop jeune.
Personne ne comprenait ma passion pour les archives… Fouiller dans les vieux documents n’intéresse pas tout le monde.
Bref, je n’ai pas trouvé d’emploi. À partir du moment où je me suis dit que je n’allais pas réussir, ça a été assez dur d’être face à un mur. Je me suis laissée le temps de réfléchir, de trouver ce qui pouvait correspondre à ma personnalité. Ma vie ne peut pas s’arrêter à mon travail ! Je fais du piano, beaucoup de sport. Je voulais avoir le temps nécessaire pour consacrer du temps à ça.
J’ai une personnalité plutôt créative, avenante, et je voulais un métier qui me permettait de temps en temps d’avoir accès à un milieu sportif, artistique. Je ne savais pas trop où me diriger.
Comment as-tu fait pour trouver ta voie ?
Le temps de trouver, j’ai travaillé dan une galerie d’art, dans l’habillement pour bébé, j’ai été auto-entrepreneure en immobilier… Au bout d’un moment, j’étais perdue. J’ai rencontré une coach en développement personnel. À ses côtés, j’ai compris ce dont j’avais besoin et que le métier de CM était tout à fait moi.
On a conclu que ça me correspondait bien car une facette de ma personnalité c’est que je suis assez dynamique. Je n’aime pas trop faire traîner les choses. Il y a pas mal de choses dans mon comportement, ma personnalité, comme le fait que je sois autonome, indépendante, j’adore rencontrer des gens, j’aime pas rester sur un seul projet, qui collait.
Ma coach m’a fait rencontrer le CM avec lequel elle travaillait. Finalement, ça allait de soi.
C’était une évidence car je me suis dit : « si je trouve une marque qui me correspond, je saurai véhiculer les bonnes valeurs, faire ressortir le cœur de l’entreprise ».
C’était aussi, parce que vivant à Nantes, les postes y en a beaucoup. Pas comme généalogiste.
Comment as-tu connu OpenClassrooms ?
J’ai choisi OpenClassrooms parce que mon conjoint a suivi la formation « développeur Web » et a trouvé du travail avant d’avoir fini sa formation. Je le voyais avec son mentor, à fond dans ses projets. Il m’a dit « rappelle-toi, j’ai fait cette formation », regarde pour toi. J’ai jeté un coup d’œil et la formation CM convenait.
L’avantage, c’est qu’on peut s’inscrire à n’importe quel moment de l’année. Je me suis inscrite en avril 2020, à savoir que j’ai mis 2 mois à décider quelle école prendre, ce qui est très court.
En plus, c’était en plein confinement. Je voyais plein de personnes qui étaient perdues, et je ne voulais pas attendre que les choses arrivent, je voulais être actrice de mon orientation et aller de l’avant.
Je n’avais pas le niveau pour la formation CM, j’ai dû faire une vidéo de motivation, j’ai dû demander des lettres de référence.
Comment s’est passée la formation ? Le mentor ? Les soutenances ? Comment jonglais-tu ?
J’ai l’une de mes dernières soutenances vendredi.
J’arrive à la fin, je pense que d’ici un mois et demi, c’est fini !
La semaine dernière, je disais à mon mentor que j’étais triste… C’est le problème des gens qui aiment apprendre. C’est la fin, tu as hâte, mais dans cet environnement, tu apprends, tu évolues…
Se voir évoluer, grandir, c’est super !
Le fait de savoir qu’après je vais être sur le marché du travail, ça fait un peu peur. Mais c’est l’avantage, car le côté théorique est là, mais ce n’est pas le plus important. Être au cœur du boulot de ton futur métier t’oblige à te dépasser.
Malgré toutes les formations que j’avais faites, j’ai moins peu moins peur grâce à celle-ci d’aller sur le marché du travail. Après un BTS ou une licence, t’as un stage de deux mois si t’as de la chance… Là j’ai déjà pratiqué, je sais ce qu’on attend de moi, ce qu’on va me demander, et même si c’est pas évident de s’imaginer devant un vrai patron, j’ai quand même moins peur.
Et le coaching, c’est nickel. J’ai trop hâte ! C’est le truc qui me manque parce que ce n’est pas évident de passer des entretiens.
Avec mon mentor, ça s’est super bien passé. J’ai fait une pause dans la formation pour travailler l’été, et le mentor est top. Ce n’est pas une relation de mentor à élève, c’est plutôt de collègue à collègue. Plus expérimenté, qui apporte des réponses à un collègue moins expérimenté.
C‘est une relation très solide, qui ne met pas trop la pression. Il est détente, il y a aussi ce côté motivant, on a envie de faire plaisir à son mentor, on a envie de travailler. Et d’avoir son expérience, c’est énorme ! Car avoir son expérience de spécialiste, c’est incroyable car il me fait comprendre, il me dit que j’ai ma place dans ce milieu. Il me fait des retours constructifs, quand je fais quelque chose de bien, de mal et il n’y a pas de faux semblants. Ce n’est pas formel, on parle pas que boulot !
Que t’apporte le mentorat ?
J’ai beaucoup plus confiance en moi, en mes capacités à apprendre et à apprendre vite.
Ça m’a aussi appris à être autonome.
Et j’ai aussi appris à mieux m’exprimer à l’oral car on fait quand même pas mal de soutenances avec des mentors évaluateurs. Le fait de jouer ce rôle de CM, cette mise en situation, ça m’a permis d’apprendre à communiquer de manière plus professionnelle. Et aussi à être beaucoup moins stressée parce que c’est pas la même chose d’être derrière un écran, rencontrer une personne différente. Ça m’a permis de dédramatiser les présentations professionnelles.
Mon mentor me dit souvent qu’il faut apprendre à être convaincante. CM, on entend souvent que c’est juste « publier sur les réseaux sociaux ». En fait, il faut convaincre quand on présente ton projet. Et rebondir sur des questions déstabilisantes des personnes qui ne pensent pas que c’est un enjeu important.
Ce que tu préfères chez OpenClassrooms ?
L’autonomie. La possibilité de travailler à mon rythme. C’est indispensable à ma façon de vivre. Et la deuxième chose, le mentorat.
Et la suite ?
Je suis déjà en recherche d’emploi ! Normalement, fin août-début septembre j’espère avoir du travail dans l’ouest de la France. Je préférerais travailler en agence, mais si une petite entreprise me plaît, je n’hésiterai pas à postuler, un petit CDI ce serait pas mal ! Tout ce qui est musées, j’aimerais beaucoup. Mais j’aimerais m’exercer en agence pour bien me faire la main, quitte à attendre un peu pour aller dans le milieu de l’art.
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