Se reconvertir, c’est choisir… une formation. Non sans un certain nombre de questions… Chez OpenClassrooms, on a donc voulu recueillir les retours d’expérience de nos étudiantes et étudiants, aujourd’hui reconvertis. Quel est leur parcours ? Comment s’est passée leur formation chez OpenClassrooms ?
Dans cet article, c’est au tour d’Audrey Labbe de nous raconter son aventure : de ses premiers pas chez OpenClassrooms, en pleine épidémie du Covid-19, jusqu’à son insertion professionnelle : retour sur un parcours inspirant.
D’une carrière dans la vente à une reconversion dans la pédagogie
J’ai travaillé dix ans dans la vente, dans un tas de secteurs d’activité : prêt-à-porter, lingerie, mobilier… Jusqu’à mon dernier poste de commerciale, chargée du micro-pôle de formation, qui a découlé sur ce fameux « tilt ». Mon rôle était de former les nouveaux stagiaires, alternants, intérimaires, etc. J’ai compris combien j’aimais ce travail-là.
Après quoi s’en est suivie l’épidémie de Covid-19 et l’arrêt forcé d’une grande partie des activités, où j’ai été mise au chômage technique. Cette période fut assez compliquée, mais elle a fait mûrir ma réflexion. J’ai fini par réaliser que ce qui ne me convenait plus, c’était l’aspect opérationnel de la vente, non pas le secteur en soi. C’était enclenché : je voulais reprendre mes études !
J’ai fait beaucoup de recherches en ligne, avant de me laisser convaincre par l’offre de formation d’OpenClassrooms, surtout la formation continue Ingénieur responsable pédagogique sur un an. J’ai postulé via le financement Pôle emploi et – bingo – j’ai été acceptée. Résultat : je suis aujourd’hui formatrice en marketing, management et relation client à mon compte, pour trois organismes de formation !
Reprendre des études après 10 ans de carrière
J’appréhendai un peu mes débuts en reprise d’études. Finalement, à tort. Dès le début de ma formation chez OpenClassrooms, l’accueil a été des plus chaleureux. Très vite, on m’a expliqué le fonctionnement de la formation Ingénieur responsable pédagogique et la souplesse du rythme qu’elle offrait. C’est d’ailleurs cette autonomie que j’ai beaucoup appréciée.
Au cours des premières semaines, j’ai aussi découvert la pédagogie par projets d’OpenClassrooms. Une autre modalité que j’ai trouvée formidable ! Le fait de travailler sur un projet qui me concerne m’a permis d’être particulièrement impliquée dans ma propre montée en compétences. Je trouve ce mode d’apprentissage fascinant.
À toutes ces très bonnes découvertes s’ajoute celle du mentorat. Non négligeable, c’est un autre point qui m’a profondément marquée et aidée ; la mentor que l’on m’a attribué, n’a pas cessé de m’aider, tout au long de mon expérience de formation en reconversion. Je lui dois beaucoup dans ma réussite : merci encore, Sophie !
Une nouvelle aventure professionnelle
Pas facile comme question, mais si je devais choisir ce serait d’abord la qualité de l’accompagnement offert : super malgré la distance ! Ça peut paraître paradoxal, mais quand on travaille entièrement en ligne via divers outils numériques, on n’est jamais seul. Ma mentor Sophie était présente et disponible tout le temps. Dès que j’avais des doutes ou des difficultés, je pouvais lui écrire.
Un autre aspect qui me paraît important, c’est la diversité des contenus et des supports de formation. Il y a de tout : vidéos, diapositives, présentations, projets encadrés… Cette pluralité des formats m’a beaucoup aidée. Non seulement je me les suis appropriés très vite, mais en plus j’ai absorbé toutes les connaissances sans trop de difficulté. Le fait qu’ils s’adaptent à tout type d’apprenants est une force.
Le rôle du mentor durant la formation… et au-delà.
Sophie, ma mentor, est un peu comme une entraîneuse pour apprendre à faire du vélo. Au début, j’étais sur quatre roues, et au fur et à mesure, elle m’a aidée à enlever les petites roues. Elle m’a guidée et épaulée à travers ses nombreux conseils à propos des projets que je menais. Son soutien a été d’une grande aide jusqu’à la soutenance finale. Elle m’a offert un soutien précieux sur lequel j’ai pu m’appuyer tout au long de la formation.
Mais ce n’est pas tout : il y a l’après-formation ! Là aussi, Sophie a joué un rôle important. Elle m’a aidée à me projeter, à faire des choix importants pour l’après-formation. C’est d’ailleurs ma mentor qui m’a poussée à me lancer vraiment et à partir à Paris pour faire un stage. Sans elle je n’aurais peut-être pas eu cette impulsion.
Pour contextualiser, je vivais à Nantes à cette époque. J’ai donc pris mon courage à deux mains et je suis partie pour un stage à l’AFEC – un organisme spécialiste de la formation professionnelle. C’était formateur, même si les débuts ont été assez difficiles : je n’avais jamais enseigné. Ce moment-là a été déterminant, voire décisif dans mon parcours. Car à l’issue de ce stage, j’ai pu ouvrir d’autres portes !
Se lancer après le diplôme
Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai vite été recrutée pour donner des cours en marketing et en relation client dans un CFA (centre de formation pour alternants et apprentis). Après un an là-bas, j’ai eu envie de plus d’indépendance ! S’est alors fait le double choix de basculer à mon compte, en auto-entreprise, et de déménager à Montpellier. J’ai d’ailleurs pu compter (encore une fois) sur les conseils de Sophie. Je dirais même que c’est son témoignage qui a fait germer cette petite graine en moi.
Aujourd’hui, je cumule plusieurs activités :
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- 70 % de mon temps est dédié à mon rôle de formatrice en présentiel, dans trois organismes de formation dans lesquels je dispense des cours (relation client, vente, marketing, management, relation client digitale, etc.) ;
- 20 % est passé à réaliser du tutorat et du mentorat à distance ;
- et les 10 % restants sont dédiés à des cours particuliers.
Les conseils d’Audrey pour les étudiants qui veulent se lancer
N’hésitez pas à vous lancer, même si c’est parfois effrayant ! Ok, l’entrepreneuriat, c’est beaucoup de paperasse, mais c’est surtout beaucoup (plus) de liberté comparé au salariat.
Pour réussir, je suis convaincue que l’enjeu clé, c’est de :
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- Faire une introspection sur soi pour se réaligner, c’est très important ;
- Une fois l’introspection faite, lister les objectifs à atteindre (personnels et professionnels) et vérifier que tout s’harmonise bien ;
- Une fois vos objectifs définis, faire beaucoup de recherche (vis à vis de son réseau, chercher des clients) pour comprendre comment les atteindre.
Une fois lancé, pensez à garder le cap, avec vos objectifs en tête. Et puis surtout : il ne faut jamais oublier de s’amuser et de prendre du plaisir dans les prestations que l’on propose une fois l’entreprise lancée. En bref : prenez votre courage à deux mains et dites-vous que si même si votre projet ne fonctionne pas, au moins vous n’aurez pas de regrets !