Suis-je trop âgé(e) pour étudier et changer de métier ?

Quel que soit votre âge, la réponse à cette question sera toujours « NON » !

Reprendre vos études est une manière formidable de prendre votre vie professionnelle en main – que vous souhaitiez changer totalement de carrière ou simplement la faire évoluer. C’est également bénéfique pour votre développement personnel, votre confiance vous et votre épanouissement au travail. 

Nos étudiants qui se reconvertissent à tout âge en témoignent, les seuls obstacles à une évolution de carrière sont les barrières qu’on s’érige tout seul.

Choisir un métier pour la vie à 18 ans est un non-sens

Chacun subit la pression, au début de ses études, de faire tout de suite des choix de carrière sur le long terme. Pour autant, est-ce encore pertinent en 2020 ?

Le monde du travail évolue. Selon une étude Pôle emploi, 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore.

Rien d’étonnant donc à ce que des actifs de 30 à 65 ans se retrouvent souvent à exercer un métier dont elles n’avaient pas entendu parler à 17 ou 18 ans – au moment où elles ont fait leurs premiers pas dans le monde professionnel. Ni que les compétences phares du monde du travail de demain soient la capacité à apprendre et l’adaptabilité. 

Au fur et à mesure que nous gagnons en espérance de vie grâce aux avancées de la médecine, l’âge du départ à la retraite augmente. En France, il est passé de 60 à 62 ans, et devrait atteindre une moyenne de 64 ans suite à la réforme de 2019. Il y a aussi fort à parier qu’il reculera dans les prochaines années.

Lorsqu’on sait qu’on travaillera probablement jusqu’à 65 ans, il semble assez curieux de décider de l’ensemble de sa vie professionnelle à la fin de son adolescence.

Des contraintes à l’âge adulte

Il est vrai que la décision de reprendre des études peut être épineuse à prendre. Lorsque l’on progresse dans la vie, les responsabilités s’accumulent. Étudier en même  temps qu’on subvient aux besoins de sa famille et qu’on assume ses responsabilités financières peut faire hésiter à sauter le pas.

Sandrine a sauté le pas des études malgré un emploi de nuit et une petite fille à assumer toute seule. Aujourd’hui, ses études en développement avancent bien.

Je devais trouver une formation compatible avec ma vie familiale. Je suis maman et je travaille de nuit : pas question donc d’avoir des horaires imposés ! Les études en ligne sont le moyen pour moi, à 43 ans, de me préparer à travailler dans ce qui me plaît.

[À lire : Maman, salariée et étudiante : la reconversion de Sandrine]

Et pourtant, une reconversion professionnelle via une école en ligne peut ouvrir de toutes nouvelles opportunités professionnelles, souvent passionnantes et avantageuses sur le plan financier.

Alors, comment réussir ses nouvelles études tout en assumant ses contraintes quotidiennes ?

L’avenir appartient aux reconvertis

Les résultats d’une récente étude française, effectuée par le magazine Nouvelle vie professionnelle, sont édifiants. D’après ce sondage réalisé auprès de 1000 actifs, 60 % des adultes français entre 22 et 60 ans ont déjà pensé à la reconversion professionnelle, 64% d’entre eux comptent se lancer et 28% ont déjà franchi le pas*.  

Parallèlement à cela, les profils dits « atypiques« , les « switchers » (des personnes qui cumulent différents emplois) et les « multipotentiels » (ceux qui ont plusieurs spécialités) séduisent de plus en plus les recruteurs.

Cela tient au fait que le monde du travail soit dans une spirale de mutation exponentielle. En effet, les métiers mutant en permanence, les profils qui ont déjà exercé plusieurs métiers prouvent qu’ils ont été capables d’apprendre, de se renouveler.

Alexandre Pachulski, fondateur de TalentSoft, explique d’ailleurs dans son ouvrage Unique(s) paru en 2019 que le futur de la société apprenante réside dans le fait que demain, les profils professionnels pluridisciplinaires ou « hybrides » seront la norme.

Dans tout cela, aucune mention de l’âge ! Ce qui compte aujourd’hui, c’est la compétence. Un développeur formé aux dernières technologies sera d’autant plus attractif à 50 ans qu’il aura développé dans ses expériences passées tout un panel de qualités comportementales. Ces fameux soft-skills sont l’or noir des recruteurs : elles ne sont pas à négliger. De même, un data analyst, responsable recrutement ou chargé de marketing formé aux dernières innovations pourra, après 40 et 50 ans, trouver un CDI ou des clients en freelance au même titre qu’un jeune actif, en expliquant ce qui a motivé sa reconversion.

Stéphanie s’est reconvertie après 40 ans. Elle est passée d’un poste aux inventaires au développement web grâce à la formation développeur web. Sa reconversion a séduit les recruteurs :

Les recruteurs ont beaucoup aimé le fait que j’étais en reconversion, c’est ce qu’ils recherchent pour ce type de poste. Le fait de se reconvertir après 40 ans, c’est montrer que l’on sait exactement ce qu’on veut, qu’on a bossé, galèré et qu’on a une grande volonté. C’est très positif !

[À lire : Comment ma reconversion a attiré les recruteurs, l’histoire de Stéphanie]

Quel que soit votre âge, votre désir de reconversion est donc dans l’air du temps. Et demain, votre parcours diversifié sera une force et un avantage concurrentiel sur le marché de l’emploi. Alors, pourquoi hésiter ? 

Pourquoi sauter le pas à tout âge ?

Tout au long de votre vie, votre entourage et votre environnement vont inévitablement évoluer, et vous aussi. Il est donc naturel que vous ayez envie de quelque chose de différent pour votre carrière.

Caroline travaillait depuis 15 ans dans la métallurgie. À 47 ans, elle a voulu évoluer professionnellement et a saisi l’opportunité du rachat de la société pour retourner sur les bancs des études supérieures.

À un moment, quand tu exerces à peu près le même métier depuis des années, ça devient monotone. J’étais dans une entreprise où la prise d’initiatives était limitée. Par exemple, ce que j’avais appris en qualité, je ne pouvais pas l’appliquer en achats. Chaque service suivait les procédures. Alors, j’ai eu envie d’autre chose. Je me suis formée au marketing et j’ai monté mon activité de freelance, qui roule comme sur des rails aujourd’hui !

[À lire : Des achats en métallurgie au marketing à 47 ans, l’histoire de Caroline]

L’époque où vous aviez le même employeur pendant toute votre vie est révolue. Votre travail peut aujourd’hui s’adapter à vos changements de vie, qu’ils soient familiaux, liés à votre santé ou à votre style de vie. De plus en plus de professionnels font par exemple le choix de travailler à domicile ou de devenir indépendants.

D’ailleurs, nous passons 70% de notre vie éveillée au travail. Cela explique pourquoi de plus en plus de personnes choisissent de coupler l’une de leurs passions et un travail.

Alors, pourquoi ne pas redécouvrir le plaisir d’apprendre ? C’est un bienfait qu’on ne devrait pas sous-estimer. Étudier au cours de sa vie d’adulte est une expérience complètement différente que celle vécue dans l’adolescence ou au début de la vingtaine, lorsqu’on est au cœur du système éducatif. Le sentiment d’obligation s’évanouit. Vous choisissez un sujet qui vous intéresse réellement et qui vous stimule, avec un objectif précis en tête. Cette perspective est très rafraîchissante. Ces nouvelles études vous font avancer intellectuellement, professionnellement et même personnellement !

Cyril a redécouvert cela lors de sa formation Ingénieur responsable pédagogique chez OpenClassrooms à 40 ans passés :

Le fait de stagner, de ne rien apprendre de nouveau et me sentir largué m’a donné l’envie de me former.

J’étais hyper stimulé et content. Après vingt ans, retourner à l’école. J’avais l’impression d’être de nouveau à la page, c’était vraiment gratifiant.

[À lire : De commercial à co-fondateur de startup dans la formation, la reconversion de Cyril]

Reprendre des études, quelle qu’en soit l’issue (retourner à votre ancienne carrière ou bien prendre un nouveau départ) vous permettra également de rester compétitif sur le marché du travail. Il est plus que jamais essentiel de garder ses compétences à jour et d’en acquérir de nouvelles.

Aujourd’hui, il existe de nombreuses possibilités pour adapter ses études à sa vie à tout âge. L’enseignement à distance comme le propose l’école en ligne OpenClassrooms permet de se former à son rythme, y compris en parallèle d’un emploi.

Posez-vous LA bonne question.

Souvent, on prend les choses par le mauvais bout. La question centrale n’est pas :

« Suis-je trop âgé pour reprendre mes études ou changer de carrière ? Suis-je capable de le faire alors que je n’ai pas étudié depuis longtemps ? »

Mais plutôt :

« Comment est-ce que je veux occuper le reste de ma vie professionnelle ? »

Vous pouvez reprendre vos études et changer de carrière. Un diplôme d’OpenClassrooms vous donnera les connaissances et la confiance, en étant embauché ou remboursé. Découvrez nos formations dès aujourd’hui.

Sources :

* https://www.nouvelleviepro.fr/actualite/383/92-des-francais-plebiscitent-la-reconversion-professionnelle

13 Comment
  1. A 47 ans aujourd’hui, avec une expérience professionnelle de +20 ans en marketing, commercial, management, dont les 13 dernières dans l’immobilier, je me suis posé la question avant de démarrer la formation de Développeur Web : « Ne suis pas trop vieux pour changer de direction ? ».
    Non, il me reste encore au moins 15 ans à travailler et je souhaitais les passer en exerçant une activité en adéquation avec mes centres d’intérêt et mes aspirations réelles.
    La formation en ligne est une belle opportunité : flexibilité du parcours, liberté des horaires, progression à son rythme, épanouissement, sentiment d’accomplissement lorsqu’on réussit un projet.
    Il n’est jamais trop tard pour faire ce que l’on aime, n’est-ce pas ?

  2. En ce début d’année 2020, je vous écrit depuis mon local de diffusion VIMEO au pied du château d’Annecy. Et mon projet de Chaine internet et VIMEO, LA CHAINE SAVOYARDE est en place. Ce projet, je le porte depuis un séjour en coopération au Maroc, qui m’a fait découvrir une passion impossible à contrôler pour la Photo, la pédagogie, le reportage et le sport. Oui, on peut réussir à un âge où les cheveux blancs vous servent à la fois de bouclier, mais aussi malheureusement de rejet.
    Abonnez-vous donc à partir du 6 février à la chaine savoyarde, et la boucle sera bouclée. Merci au site du zéro qui m’accompagne depuis quelques déjà longues années.

  3. J’ai repris des études après un licenciement en 2004, mais je n’ai pas réussi à retrouver un emploi. à part quelques missions. En 2016/2017 je retourne aux études après 4 ans au chômage continue. Depuis cette formation, toujours au chômage. J’ai 53 ans. Les recruteurs s’intéressent au parcours professionnel uniquement, mais pas aux formations. Les périodes de chômage leur font peur. Les seniors (après 45 ans) n’intéressent pas les employeurs. Des formations ne servent à rien. On est condamné à vie au chômage.

    1. Bonjour Catherine,
      Avez-vous fait une formation sur un métier qui recrute ?
      Avez-vous été accompagnée par un coach pour trouver un emploi ?

  4. suis en perte de vitesse actuellement aprés un burn out en 2005 je travaille en tant qu’agent d’accueil en bloc operatoire je n’arrive pas à trouver du sens à ce que je fais j’aimerai changer de cap mais à 60 ans on me dit que cela est risque pouvez vous me répondre je suis trilingue parle espagnol anglais italien MERCI de m’aider dans ma reflexion

    1. Bonjour Véronique,
      Il n’est jamais trop tard pour changer de métier et si vous souhaitez le faire vous trouverez les ressources en vous pour y arriver.
      Quel secteur vous intéresserait à priori ?
      Ce que je vous conseille, c’est de demander à mes collègues de vous appeler. Ils pourront discuter de votre projet avec vous, et des financements éventuels auxquels vous pourriez avoir accès pour mettre cela en place.
      Par ici : https://openclassrooms.zendesk.com/hc/fr/requests/new
      Bien à vous, Nora

  5. @Nora Leon
    Il existe toujours quelques cas : tu as vu il/elle s’est reconverti à 45 ans , formation et à réussi a trouver un emploi sympa..
    Oui il y a des cas .
    Dans la vrai vie, je vais parler de moi, je me suis reconverti plusieurs fois , dernière fois à 41 ans : j’ai de multiples formations diplômantes ( et pas « en ligne ».. Les moocs, simple outils pour montrer que pendant sa recherche d’emploi on à fait quelque chose dixit un grand cabinet DRH )
    Cela va d’aide-soignant D.E. (formation et métier « imposé » que je ne veux plus faire) à Délégué Pharma niveau BTS, j’ai fais aussi un lycée hotelier aussi étant jeune.

    Devant un recruteur: J’ai un cv « atypique ». Alors oui avec des experiences diverses et riches de sens, de mon point de vu.
    Du point de vu du recruteur, je suis instable, j’ai beau le rassurer, mon cv est là. il préféra le candidat avec 10 ans d’exp mini et qui est resté dans sa branche, quoi qu’on en dise. Les RH sont formatés comme cela, la commande qu’ils doivent honorer est précise.

    Les freins à la reconversion ne viennent pas de vous, mais de facto, des futurs employeurs. (financement, recrutement, changement de regard sur les CV à multiples formations et EXP)

    La France n’a toujours pas compris :
    On préféra un employé en poste depuis 15 ans stable certes, mais peu enjoué dans son travail, qu’un nouveau âgé de 50 ans qui a envie, des idée du à son exp, et qui à envie , simplement.

    Regarder les reportage dans la tech… les employés ne dépasse pas 30 ans. un soucis non ?

    Pour finir :
    Il n’y a AUCUN âge pour étudier/former, vraiment, la première semaine est un peu difficile, ca reviens très vite.
    Pour trouver un emploi en lien avec cette formation, SI.

    1. Bonjour Max,
      Tout d’abord, bravo pour votre parcours qui atteste de votre élan pour apprendre tout au long de la vie (vous l’avez bien noté, il n’y a aucun âge limite pour cela).
      Ensuite, très intéressant retour sur l’âge limite. D’après-vous, où se situe le plafond de verre ?
      J’ai pas un, pas deux, pas trois mais bien des dizaines d’exemples de personnes de + 45 ans qui se sont reconverties avec succès et dont les employeurs adorent les qualités développées dans la vie professionnelle d’avant. Le management, l’esprit d’équipe, l’organisation, pour n’en citer que trois.
      Après, chez OpenClassrooms, nous offrons quelques semaines de coaching avec un coach RH pour trouver un emploi. Et ça, cela permet de roder son argumentaire, de préparer ses entretiens… etc. Peut-être la différence est-elle importante par rapport à votre expérience ? 🤷🏼‍♀️

      Enfin, éducation en ligne ne veut pas dire « MOOCs » et il y a « mooc » et « mooc ». Tout n’est pas de mauvaise qualité et on peut se former en ligne aussi bien qu’en école ! 😉

      1. @Nora Leon
        je suis suivi actuellement avec un coach APEC, les « atypiques complexes  » sont difficiles en entretien :
        Avec un DRH, je peux  » prendre le contrôle de l’entretien (à ne pas faire) » ou me rentrer dans ma coquille… cela depend du DRH. Les normaux-pensants ont une réel chance. Voila un plafond de verre. Un autre : les relations pro ou perso que vous avec ou pas. Je peux vous en citer encore. Age qui devient limite, pour une femme : 50-55 ans, un homme 50 ( c’est pas moi qui fixe les règles). Que vous viviez a Paris ou en province, le mentalité géographique jouera un rôle
        Ex extreme : les USA , un CV comme le mien serai et est compris. J’indiquerai mes formations en ligne dessus ( pas en France). L’age au USA : aucun soucis.

        Je suis pour les cours en ligne .. Je suis autodidacte dans plusieurs domaines, C’est réellement complémentaire et on peut aller à son rythme pour la plupart. Pour moi, sans indication sur CV.

        N’arrêter pas d’apprendre.

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