Comment se faire recruter ?
La rentrée arrive pour les étudiants, mais aussi pour les professionnels. Vous souhaitez changer de métier ? Parfaire vos compétences en suivant une formation complémentaire ? Nous voulions vous fournir des clefs pour choisir celle qui vous conviendra au mieux et vous offrira des opportunités professionnelles. Pour cela, nous avons listé les critères décisifs des entreprises quand elles cherchent à recruter un candidat. Un récent rapport nous apprend que le diplôme et l’expérience corrélée au poste ne sont pas pas les seuls sésames d’une embauche. La “personnalité” et le “potentiel” qui seront développés au sein de l’entreprise comptent tout autant, car “les entreprises tendent à privilégier l’expérience et la motivation comme capacité des candidats à satisfaire aux exigences d’un poste”.
Des études et une expérience professionnelle hyper spécialisées : est-ce nécessaire ?
Cela dépend entièrement du poste visé :
- Certains nécessitent des études très spécialisées et une expérience corrélée. C’est le cas de métiers “techniques” qui supposent un savoir-faire spécifique, tels médecin, kiné, architecte, comptable ou avocat, ou de métiers “traditionnels” qui supposent l’acquisition au préalable d’un “savoir-faire” : boulanger, cuisinier, menuisier, maçon, forgeron…
- Les autres requièrent un savoir-faire plus général et une “adaptabilité”, qui les rend accessibles aux candidats avec la tête “bien faite” et une motivation à toute épreuve. Ces emplois supposent aussi que le candidat accepte de se former “sur le tas” et graduellement.
Le graal : les compétences transverses et l’expérience professionnelle
Pour ces seconds postes, qui représentent au moins un tiers de ceux à pourvoir en France, les employeurs valorisent les compétences généralistes telles que la polyvalence, la capacité d’adaptation, la capacité d’apprentissage, la motivation, l’autonomie, la responsabilisation (pour 64%, selon une étude de Pôle Emploi), ainsi que l’expérience professionnelle (pour 60%). Le diplôme arrive en troisième, cité par seulement 46% des recruteurs. Les entreprises s’attachent donc tout autant voire plus aux “soft skills” des candidats. D’ailleurs, le fait que le candidat ait suivi une formation sur OpenClassrooms met les employeurs en confiance. Un candidat qui a étudié de manière autonome avec succès renvoie un message de détermination, d’engagement, de proactivité, de persévérance et de polyvalence, autant de qualités importantes en entreprise. De plus, l’entreprise cherchera à évaluer à quel point le candidat pourra se “fondre” dans la culture d’entreprise et s’épanouir dans sa future équipe au même titre qu’elle vérifiera ses compétences “techniques”. La sélection est alors “moins souvent destinée à satisfaire une offre précise qu’à ouvrir une carrière au sein d’une entreprise”.
L’apprentissage en continu en poste, la nouvelle “école” du marché de l’emploi
Si le diplôme est un signal aussi faible, c’est aussi parce que les étudiants qui ont fait des études générales (écoles de commerce ou d’ingénieur, sciences politiques, par exemple) disposent d’un éventail de connaissances qui ne les rendent pas toujours directement opérationnels. Nos formations, qui comprennent des sessions avec des mentors, sont une bonne base pour acquérir des réflexes professionnels, mais dans tous les cas strates de connaissances devront s’acquérir au jour le jour au travail.Alors, prêts à être curieux et à décupler vos connaissances ?Rendez-vous sur OpenClassrooms !

