Thomas, le développeur globe-trotteur
Thomas Proust a étudié les langues étrangères appliquées en anglais et japonais, mais c’est en Allemagne qu’il démarre sa vie professionnelle en tant que commercial. Sans transition ou presque, c’est au Japon qu’il part ensuite s’installer et travailler en freelance. C’est là-bas aussi qu’il entreprend une reconversion grâce à OpenClassrooms et s’initie à la programmation et au développement informatique.[À découvrir, comme Thomas, la formation développeur web]
De la vente à la programmation
Rien ne semblait prédestiner Thomas à se lancer dans le développement puisqu’il s’est initialement formé aux langues étrangères.« J’ai fait un master en langues étrangères appliquées à Lyon, puis comme je n’arrivais pas à trouver de stage au Japon mais que je souhaitais avoir une expérience à l’étranger, je suis parti en Allemagne. J’étais product manager dans la pharmaceutique, je vendais des tests de dépistage rapide. J’ai ensuite déménagé au Japon où je me suis installé comme auto-entrepreneur dans le trading international. J’achetais des conteneurs d’emballages alimentaires en Asie que je revendais en France. »Paradoxalement, Thomas confie ne pas être particulièrement à l’aise dans le domaine de la vente et avoir voulu s’engager dans une voie plus pratique :
« J’ai toujours voulu créer des choses, mais je n’ai pas une fibre très artistique. Quand j’ai découvert la programmation, cela m’a plu de voir que je pouvais créer des choses de cette façon-là, sans forcément avoir de talents artistiques. C’était une complète reconversion.
J’avais déjà suivi plusieurs tutoriels sur OpenClassrooms et cela m’avait intéressé. C’est quelque chose qui m’a toujours attiré et donc j’ai décidé de me lancer dans le parcours développement. Mon idée était vraiment de réussir à travailler à temps plein dans ce domaine par la suite. »
Recherches d’emploi entre le Japon…
À l’issue de sa formation chez OpenClassrooms, Thomas laisse définitivement tomber la vente au profit du développement informatique.
« Au début de la formation, je continuais à travailler en freelance en parallèle.
Puis à la fin du parcours, ça n’a pas été simple pour moi de trouver un emploi ici sur place car je ne suis pas tout à fait bilingue en japonais. En France, les postes de développeur en remote ne sont pas encore très nombreux, et encore moins lorsqu’il y a 8h de décalage horaire. J’ai poursuivi mes recherches pendant quelques mois tout en continuant à me former et me spécialiser sur des technologies comme le blockchain. »Thomas trouve finalement un poste de développeur full stack au sein de l’entreprise dans laquelle sa femme travaille et dont le domaine d’expertise est justement le blockchain.
« Ce qui les a intéressés lors de l’entretien, c’est de voir ce que j’avais déjà réalisé.
Je me suis vraiment fait la main avec les 5 projets du parcours OpenClassrooms et j’ai pu mettre cela en avant. Notamment le dernier projet qui m’a amené à élaborer un livre jeu, avec des choix à faire à chaque page et qui représentait un gros travail en développement back end. »
... Et la France
Thomas a plus d’un tour dans son sac puisqu’après plusieurs années passées au Japon avec sa famille, il souhaite revenir s’installer en France. Il se remet donc rapidement à la recherche d’un poste ici : « J’ai postulé à une annonce sur LinkedIn, il y avait 2-3 autres candidats en lice et malgré la distance, cette fois-ci, c’est moi qu’ils ont sélectionné. C’est une start-up spécialisée dans la technologie blockchain également. Je travaille pour l’instant en freelance pour eux et ils attendent mon retour en France pour me prendre en CDI. » Thomas jongle donc en ce moment avec deux emplois différents, entre les deux pays.À la suite de son expérience, il conseille vivement à ceux que le domaine attire de tenter leur chance : « Le développement informatique peut être très frustrant mais si on aime, il faut persévérer car il y énormément d’offres d’emploi en ce moment. Même lorsqu’on est en poste, les recruteurs nous abordent régulièrement.
Toutes les semaines, je reçois 4-5 demandes d’entreprises alors que je ne suis pas en recherche d’emploi. »
Effectivement, Thomas n’est plus en recherche et semble avoir son compte pour le moment : reconversion réussie.

