Simple IT est-elle vraiment une start-up ?

C’est une question que je me suis posée hier à la lecture d’un article intéressant du magazine Capital (que je recommande vivement au passage). Cet article était intitulé sur un ton un brin provocateur : « Facebook gagnera-t-il un jour de l’argent ?« .

Cela m’a amené à amorcer une petite réflexion de fond sur ce qu’est vraiment une start-up, ce qui la caractérise, ses forces et faiblesses habituelles. Loin de moi l’idée de vouloir comparer Facebook à Simple IT (comment le pourrais-je ?), mais j’ai découvert qu’il y avait des choses intéressantes à raconter sur le fonctionnement de ce qu’on appelle des start-up.

Facebook gagnera-t-il un jour de l’argent ?

Pour bien situer le contexte et comprendre ce qui m’a amené à écrire ce billet, il faut au minimum savoir de quoi parle l’article en question. De Facebook bien sûr, mais surtout de la façon dont s’y prend l’entreprise pour gagner de l’argent (c’est le sujet qui intéresse Capital après tout :p ). Le saviez-vous ? Facebook, ce site auquel se connecte à peu près toute la planète et dont tout le monde parle (même bientôt les martiens), ne gagne pas d’argent. Pire, il en perd. Et ce depuis le début.

Facebook a 6 ans d’existence et n’a jamais gagné un dollar. Facebook est gratuit pour les utilisateurs, certes. Il compte en partie sur la publicité pour gagner de l’argent, mais on a tous compris à l’heure actuelle qu’un business model basé entièrement sur la publicité est au mieux bancal, au pire très dangereux. Facebook développe donc de nouveaux services, dont des applications qui pourront devenir payantes, des services aux entreprises mais aussi un concurrent de Paypal pour le paiement en ligne qui s’annonce prometteur.

En attendant, Facebook ne gagne pas d’argent. Son bilan est négatif : il paie plus ses salariés (plusieurs centaines au moins) et ses serveurs (plusieurs milliers) qu’il ne gagne d’argent. Et ça fait 6 ans que ça dure. Mais comment fait Facebook pour survivre s’il perd de l’argent ? D’où vient l’argent qui le fait vivre ?

Levées de fonds

C’est ce que font une grande majorité des start-up. Pour démarrer, elles demandent des fonds à des gens qui ont de l’argent : des business angels pour des « petits montants », des sociétés de capital-risque pour obtenir plusieurs millions. Depuis les débuts de Facebook, ce sont plusieurs centaines de millions de dollars qui ont été injectés dans l’entreprise. Ce n’est pas de l’argent qui a été gagné, simplement du « carburant » qui a été mis dans la boîte pour qu’elle démarre.

Or, ceux qui ont injecté de l’argent dans Facebook (Microsoft en fait partie d’ailleurs) ne l’ont pas fait par pure philanthropie. Ils espèrent bien que l’entreprise gagnera de l’argent et qu’ils pourront toucher enfin des dividendes sur ces bénéfices. Et ils commencent d’ailleurs à s’impatienter quelque peu. Comme le dit l’article, 6 ans pour une entreprise est « un âge respectable où il est de bon ton de commencer à gagner de l’argent ».

Parce que ne nous leurrons pas, cet argent sur lequel vit Facebook peut être comparé à un système d’aide respiratoire. Si on le lui enlève, demain Facebook fait faillite, doit mettre la clé sous la porte et fermer son site (et la productivité dans tous les pays du monde se mettra à augmenter d’un coup :p ). La question qu’on pourrait plutôt se poser est : « Facebook est-il pressé de gagner de l’argent ? ». Probablement, un peu. Mais la notoriété du site est telle qu’ils savent aussi qu’ils peuvent encore lever des fonds et récolter de l’argent par le même biais quelques temps.

Bien qu’utile, c’est un système dangereux car il est artificiel. C’est comme ça qu’au début des années 2000 a éclaté la « bulle internet » : les entreprises ont trop compté sur ce système artificiel et tout s’est écroulé.

Qu’est-ce qu’une start-up ?

J’en viens maintenant au sujet. On dit que Facebook est une start-up (on a du mal à l’imaginer vu la taille du site, et pourtant c’est vrai). On le compare à une start-up pour 2 raisons :

  • Parce qu’il en conserve l’esprit, la culture : implanté en Californie, on vient au bureau en tongs et chemise à fleurs. C’est presque une image d’Epinal je le reconnais, mais l’esprit est là. En fait, Mark Zuckerberg (le créateur) se serait mis à porter des costards seulement récemment. ;-)
  • Parce qu’il n’a toujours pas démarré. Sous-entendu, gagné de l’argent, on vient d’en parler.

On a souvent parlé de Simple IT comme d’une start-up jusqu’ici, mais est-ce qu’on correspond vraiment à cette définition ?

  • Certes on a un côté « esprit start-up », vu la forme de nos bureaux, le canapé et la Wii pour se détendre pendant les pauses. Bon on ne vient pas au bureau en tongs et chemise à fleurs, mais il faudrait être un peu dérangé pour venir habillé comme ça au bureau à Paris en plein mois d’octobre. :p
  • En revanche, on n’a pas jusqu’ici fait de levée de fonds. On est entièrement indépendant et, si on ne gagne pas (encore) d’argent, on n’en perd pas non plus. Nos comptes sont à l’équilibre depuis la première année.

En fin de compte, ce dernier point me fait penser que notre positionnement est un peu différent des start-up habituelles. A cela il faut rajouter :

  • Qu’on ne compte pas être une boîte « purement web », puisqu’on se lance aussi dans l’édition avec le premier livre que l’on prépare activement. Cela nous différencie de l’image des start-up qui sont le plus souvent des boîtes qui « font un site web et espèrent gagner de l’argent grâce à la pub » (je caricature, ne jetez pas de tomates :D ).
  • Que l’on cherche à être rentable rapidement plutôt que de vivre artificiellement pendant des années. Si une bulle « web 2.0 » éclate (comme certains le pronostiquent) on aura d’autant plus de chances de survivre. Sinon, c’est le naufrage assuré.

Il n’y a pas une seule bonne façon de faire. L’avenir nous dira si nous avons fait de bons choix, mais à l’heure actuelle nous sommes assez confiants. :)

41 Comment
  1. J’ai cru entendre que Facebook venait de faire son premier trimestre dans le « vert », donc le premier trimestre elle gagne plus d’argent qu’elle n’en perd, après c’est peut être une information erroné qui sait ;)

    Sinon très bon article.

  2. Intéressant encore une fois.
    Merci pour cet article et la réflexion qui va avec.

    Simple IT semble bien parti en tout cas. Reste à voir avec le futur !

  3. Pour moi, tant que vous êtes indépendants et que vos comptes sont à l’équilibre, alors tout va bien !

    Le seul truc gênant c’est qu’on risque de vous ramassez à la petite cuillère dans quelques semaines, aux mieux quelques mois avec le rythme de travail que vous menez ! :o

  4. L’article est pas mal malheureusement un poil à la traine puisque effectivement FaceBook est devenu rentable depuis le troisième trimestre 2009 : http://blog.latortuefacile.fr/bille… don les investisseurs vont pouvoir enfin être remboursés.

    Après pour le SdZ ce n’est pas du tout une start-up car pendant longtemps la rentabilité n’était pas à l’ordre du jour, c’était juste un gros site perso qui est devenu un site pro avec un cheminement particulier.

  5. « Loin de moi l’idée de vouloir comparer Facebook à Simple IT (comment le pourrais-je ?) »

    La grosse différence entre Facebook et le SdZ, c’est aussi que l’un génère du contenu, l’autre… en fait c’est quoi Facebook ? Un tas immonde de chose plus ou moins inutile. Ça a de la valeur, mais pas autant que le contenu du SdZ, à mon avis.

    Et pourtant je suis loin d’être un SdZophile fanatique :D .

    Un risque pour le SdZ, c’est peut-être l’auto-édition (non, pas un magazine de voiture)… si ça marche vous êtes riches, sinon…

  6. Tortue Facile > Je me base sur l’article que j’ai lu dans le Capital de ce mois-ci, mais ce n’est pas impossible qu’ils aient été bénéficiaires sur un trimestre. Ceci dit, c’est une jolie formule (une info qu’ils se sont sûrement empressés de communiquer), ce qu’il faut comparer c’est le résultat à l’année. En effet, il a pu se passer quelque chose d’exceptionnel pendant un court instant par exemple.

    Donc, même si a priori c’est encourageant pour Facebook, ce n’est pas gagné. Il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir dire qu’ils sont vraiment bénéficiaires.

  7. En effet, facebook est dans le vert au dernier trimestre, mais ceci ne prouve rien, et quant à rembourser les investisseurs il y a encore une très grande marge…

    Facebook compte aujourd’hui 1000 employés (et c’est considéré comme un nombre très faible visant à réduire les charges… dur parfois de se dire que 1000 personnes pour un seul site est un faible nombre^^). Mais passons sur ce détail.

    Intéressant de prendre Facebook comme exemple, car il s’agit d’un réseau sociale que je dénonce depuis le début, de par son principe et de par la place qu’il prend à présent sur le net, il devient la place central d’un trop grand nombre d’internaute et il y a un grand danger derrière ça…

    Mais une fois de plus passons :p
    Concernant sa politique économique, elle repose sur du vent, facebook compte sur son nombre d’utilisateur (toujours croissant) mais pour combien de temps? Le passé a prouvé que les buzz étaient suivies de chute, les choses passent vite sur internet, et très peu de société arrivent a rester au devant de la scène lorsque les choses évoluent (regardez, il y a dix ans, tout le monde jurait par caramail et les tchats, qui tchat de cette facon aujourd’hui?) après bon biensûr l’avancé des technologies et des moyens de communications et un vaste sujet…

    Mais d’un point de vue économique, la politique de Facebook repose donc sur son nom et sa notoriété, ses dépenses sont tout simplement collosale (réduite en ce moment par une nouvelle gestion d’hébergement pour les photos qui réduit considérablement la charge des serveurs). Mais pour chiffrer, je crois que 6 milliard de dollars ont été investi par des business angel, alors de là a voir facebook faire 6 milliard de bénéfice cumulé, j’attend…

    A présent concernant Simple it, ravi d’entendre que les comptes sont à l’équilibre (enfin ravi, je suppose que toi (permet moi de te tutoyer) et karamillo êtes dirigeant et non salarié, donc pas de dividendes en vus pour le moment, courage les gars j’espère que ca va venir ;)).

    Donc à mon sens vous n’êtes pas une start-up vous n’êtes même pas à vrai dire une société surfant sur la vague internet, vous êtes plus à présent une société fournissant des formations (liés à l’informatique) et utilisant plusieurs support, notamment le web (pourquoi se passer de ce support alors qu’il est celui qui touche a présent le plus de monde…)

    Le seul aspect qui aujourd’hui rapproche simple it et surtout le sdz du web 2.0 et de l’effet communautaire, c’est justement l’aspect communautaire du sdz et la vie que lui insuffle ses membres (notamment les newsers, validateurs, modérateurs, rédacteurs de tuto etc…) qui participent pleinement à l’activité économique de simple it sans en être employé et directement lié (c’est un point que je reproche à votre mode de fonctionnement) mais aucun système n’est parfait et au fond personne n’est forcé de faire ce qu’il fait au sein du sdz alors cet aspect me déplait mais je ne le condamne pas.

    Quoiqu’il en soit je vous souhaite de vous retrouvez financièrement le plus vite possible, car tout de même, le jour où tout son travail se retrouve récompensé les choses deviennent plus facile à vivre et à apprécier surtout!

  8. Merci pour ces infos intéressantes mais ce que je n’arrive pas à comprendre c’est que le fondateur de FACEBOOK est devenu le plus jeune milliardaire sur la planète.

    Comment a t’il fait pour devenir aussi riche si son entreprise ne génère aucun bénéfice ?

  9. Wow, très intéressant. Je n’aurais jamais pensé que facebook ne gagnais pas d’argent. Mais Simple IT prend un bon virage! Bravo.

  10. Merci pour l’article qui me parle aussi puisque je me pose souvent la même question à propos de ma société (une société coopérative plus exactement, ce qui d’office empêche le recours à une levée de fonds ou aux business angels).

    Je crois qu’on doit aborder la question de la start-up en interrogeant radicalement le système économique en général.

    On peut trouver relativement normal de demander autour de soi du « carburant » pour faire créer une activité. Auparavant, pour lancer une activité industrielle, il fallait beaucoup de carburant. Internet, selon moi, permet seulement d’avoir recours à moins de carburant (des serveurs et des développeurs suffisent et ca coûte toujours moins cher qu’une grue, un porte-container ou que sais-je !).

    Lorsque l’on réalise que l’argent n’est qu’une matérialisation de la confiance (cf. étymologie de « crédit » -> croire, ou de « fiduciaire » -> foi) on comprend mieux pourquoi Facebook peut vivre pendant plus de six ans à perte.

    Tant que Microsoft et les autres actionnaires y croient, il n’y a pas de raison de lâcher le navire.

    Pour notre société coopérative, qui est également équilibrée, je me dis seulement qu’il est possible de changer d’échelle… mais cela signifie aussi prendre un risque. Et le risque, c’est bien souvent de n’être qu’un exécutif, d’être dépossédé de l’entreprise sous prétexte que l’on a moins de part.

    Bref, c’est la fable du chien et du loup.

  11. Facebook ne peut pas mourrir. Imaginons qu’ils fassent une grande action demande un don (je ne sais pas s’ils ont le droit de le faire), je parrie qu’il peuvent gagner beaucoup. Puis, en ce qui concerne le sdz, bouquin, très bien, mais du coup, plus un seul tuto officiel, nul…

  12. pierre_24: Si Facebook venait à demander des dons de ses propres utilisateurs ce serait le début de la fin. Ils ne permettront jamais de couvrir l’ensemble des dépenses de la société et je doute qu’ils soient assez généreux de ce côté-là…

  13. De toute façon il faut savoir se diversifier et être polivalant dans notre société donc le fait que le SdZ ne compte pas uniquement sur le web ne peut pas être en soit un mauvais choix. Puis si on applique les règles de la finance « il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier » donc cela s’applique aussi à la gestion d’entreprise je pense.

    De toute façon, la seule entreprise ayant réussi à tabler son économie sur la publicité à 99% c’est Google :-°

  14. wai mais google ne fait pas qu’afficher de la publicité, ils sont littéralement un service de publicité. Ce qui est plus que rentable…

  15. A ceux qui se demandent comment fait Mark Zuckerberg pour être milliardaire si son entreprise n’a jamais gagné un dollar, je ne me suis pas penché sur la question dans le détail mais on peut facilement supposer que :

    • Il n’a pas 1 milliard de dollars sur son compte en banque, loin de là. En revanche, comme il possède des parts dans une entreprise qui vaut des centaines de millions (ou des milliards), le total de son actif peut atteindre 1 milliard de dollars. En gros, ce qu’il possède vaut 1 milliard, mais il n’a pas cette somme sur son compte en banque et si demain Facebook ne valait plus rien, il ne serait pas aussi « riche ».
    • D’autre part, il a peut-être déjà revendu une partie de ses parts de Facebook à d’autres personnes prêtes à les racheter au prix fort. Et ce même si l’entreprise n’a jamais rien gagné jusqu’ici.
  16. Etonnant…
    En tout cas bravo à vous qui pratiquez un entreprenariat « moral » (le terme à la mode en ce moment). J’étais tenté de parler de capitalisme, mais vu la taille de vos capitaux, on va relativiser :p
    Au contraire, Facebook d’après ce que tu décrit est le type même de l’entreprise capitaliste qui vit sur du vent (un peu à la manière de celles qui ont provoqué la crise, soit dit en passant).

  17. Alors, là j’apprends quelque chose sur Facebook !!

    C’est cette phrase qui me fait peur :
    « Si une bulle « web 2.0″ éclate (comme certains le pronostiquent) on aura d’autant plus de chances de survivre. Sinon, c’est le naufrage assuré. »

    La bulle 2.0 peut-elle éclater ?? Concrètement ça donnerai quoi ?
    La programmation est la base de beaucoup de chose maintenant, je pense (et j’espère surtout) que le SdZ n’a pas trop de soucis à se faire de ce côté.

  18. Je tiens d’abord à dire que maintenant les comptes sont à l’équilibre, mais surtout facebook vit sur le business model de la pub (pour l’instant), mais ce n’est en aucun cas comme dans les années 2000 car le produit de facebook c’est leurs millions d’utilisateurs.

    En tant que start-up je penserai beaucoups plus à twitter, qui gagne 0€ (mais là c’est vraiment 0€) et qui est valorisé à 1 Milliard.

    Sinon concernant le siteduzero je tient à dire que si une « bulle web 2.0 » éclate vous serez beaucoups plus touché que facebook, en effet si vos revenus vont devenir diversifiés vous êtes encore sensible à une baisse du prix par clic, et comme on l’a déjà vu quand le prix au clic baisse, il n’augmente pas après. C’est le cas de pcinpact qui malgrès des comptes qui était à l’équilibre, ils ont d’énormes difficultés en raaison du prix au clic qui a pratiquement était divisé par trois.

  19. Pour tous ceux que le financement de sociétés intéresse et qui voudraient comprendre comment une levée de fond fonctionne je vous invite à lire l’article de Read Write Web qui décrypte les levées de fonds de Twitter et Facebook et qui expliquent à quel moment et de quelle façons les créateurs du projet et leurs investisseurs gagnent de l’argent.

    Version anglaise pour les puristes : http://www.readwriteweb.com/readwri

    Version française pour les non bilingues : http://fr.readwriteweb.com/2009/10/

    Bonne lecture, c’est assez enrichissant.

  20. Merci Julien Dubois, c’est rare qu’on lise un article d’une aussi bonne qualité. M’enfin ce qu’il manque dedans c’est de préciser que Evan Williams n’est autre qu’un des cofondateurs de blogspot.

    Concernant mon avis, je pense plutôt que twitter sera vendu à Google une fois que ses fondateurs auront prouvé qu’il n’y a pas que le business model de la pub. Concernant Facebook, je vois aussi une introduction en bourse.

    M’enfin twitter est en train de révolutionner le monde de la recherche, c’est à dire que je cherche tel info pour l’instant T.

  21. Fanning :

    Justement, on a accusé en 12 mois une division de notre CPC par 4, voire 5. Pourtant, on va quasiment tripler notre chiffre d’affaires en 2009 par rapport à 2008. Tout simplement car nous ne sommes quasiment plus fixés sur de la publicité « classique » (Google Adsense) mais travaillons en direct avec des annonceurs. Par ce biais, on maîtrise nos prix. Il n’y a plus d’intermédiaires donc plus de commissions de 50% prises par Google par exemple.

    Notre chiffre d’affaires n’est plus aligné sur les « tarifs » classiques sur Internet. Même si le CPC tend vers zéro, on vivra toujours heureux !

  22. Hello,

    Le problème de ce genre d’entreprise dont fait partie la votre, c’est que le service est gratuit et difficilement rentable sur le fond. D’autant plus que le service en lui même, coûte chère à l’entreprise. Je suppose que vous ne comptez pas vos heures, mais ça c’est un peu la caractéristique de tout entrepreneur ;-) (j’en fait partie).

    C’est un peu comme si les produits étaient en libre service dans les magasins. Certe il y aurait toujours du monde dans la boutique, mais les moyens de rentabiliser l’affaire restent limités malgré tout.

    C’est une bonne idée de vouloir vous diversifier, vers des activités qui rapportent à chaque produit vendu.

    Je vous souhaite donc bon courage, et j’espère que vous arriverez à trouver tous les moyens nécessaires pour pérenniser votre affaire :-)

    PS : si vous avez besoin d’un avis sur les paiements en ligne, je suis là ! j’avais fait des comparatifs il y a quelques temps.

    Benjamin.

  23. Bonjour,

    Petite question indiscrète qui me turlupine après la lecture de cet article : vous dites que Simplit IT est à l’équilibre (donc je suppose autant de profit que de dépense, donc aucun bénéfice.. si j’ai bien compris vos anciens articles). Mais est-il possible de savoir d’où vient cette argent ? J’entend parler de publicité, de vente de livre.. mais est-ce la seule ressource que vous avez ?

    Si cette question est trop indiscrète, je comprendrai que vous ne voulez pas divulguer certaines informations. :)

  24. C’est une question qui revient souvent. Non, on ne vend pas de la drogue.

    Comme tu l’as deviné, il y a une part publicitaire et une part de revenus des livres… quoique pour ce dernier point j’anticipe un peu, car pour le moment notre activité « édition » n’a pas encore commencé !

    La réalité est un peu plus complexe car on pourrait découper le secteur « publicité » en plusieurs sections, mais l’idée est là.

  25. Super article Julien !

    Bref une question me turlupine quand certains disent que le cpc à chuté. j’utilise moi même adsense et j’ai remarqué cette chute (/3) même si je ne peut pas faire vraiment de stat vu la petite taille de mon site. Par contre il va ou tout cet argent si les webmasters sont moins bien rémunéré ???
    Je veut dire par là les annonceurs adwords bénéficient-ils de remise car s’ils payent le même prix ça veut dire grosse augmentation des marges des publicitaires et gros foutage de tronche aussi.

    Pour ce qui est des partenariats du SdZ ça fait bien longtemps que je n’ai pas vu les annonces des Zéro donc après je ne sais pas comment vous gérer tout ça pour dépendre de moins en moins des intermédiaires. A part les liens footer ou les liens direct à partir des tutos je voie difficilement comment simple-it monétise le « parrainage » d’autant plus que les annonces parrainage google pour firefox n’existe plus ce qui à quand même du modifier les comptes de l’entreprise.

    Bref si vous gérer les couts d’impression du futur livre et que celui ci aide vraiment simple-it (pas comme le livre Xhtml d’eyrolles qui est très bien celà dit en passant) et ben c’est cool pour vous.

  26. En passant, p’tite question pour Mathieu : Je viens de voir qu’un nouveaou – ou une nouvelle – stagiaire est arrivé(e) récemment : MelyMelow. Et comme son pseudo et son avatar sonnent féminin pour moi (Mely me fait penser à « Mélissa »), je me demande si on est bien en présence de la première femme geek au sein de Simple IT ? Et si c’est le cas, est-ce qu’une différence dans la dynamique au boulot a été remarquée ?

    Merci d’avance.

    Ishimaru qui, en passant, est elle-même une fille.

  27. MelyMelow c’est Amélie, effectivement la première développeuse de l’équipe. La page http://www.siteduzero.com/simpleit.html est à jour d’ailleurs, il y a la liste des gens qui sont passés par chez nous.

    Zcéd > les annonces sont des enchères. Si les annonceurs ne veulent plus trop payer pour une pub, le marché s’effondre et on touche moins (et google aussi soit dit en passant). Enfin, eux ça les a pas trop affecté mais sûrement un peu quand même faut pas croire ^^

    Sinon on ne fait plus les « annonces des zéros » sur le site car ça s’est révélé trop coûteux à gérer pour nous en regard du chiffre d’affaires généré. On préfère se concentrer sur de gros contrats plutôt que de nombreux petits. Du coup, la mention « annonce d’un zéro » n’apparaît pas.

  28. @mathieu : En allant sur la page, là je viens de voir qu’Amélie n’est pas la première, mais la deuxième geekette à travailler pour Simple IT, et que la première était traductrice.

  29. Aller c’est dimanche faut prendre du repos mateo !

    Ah la loi de l’offre et de la demande aussi répandu chez les publicitaires (y’a juste à espérer que ça reparte avec la sortie de crise) .

    Sinon super plaquette de présentation du SdZ et des stats au niveau de l’espace annonceur (j’avais pas vu qu’elle avait été refaite).

  30. « Facebook ne gagne pas de sous »… cela ne les empêche pas d’avoir un quartier général (à Palo Palto) assez design….

    Source:
    http://www.gizmodo.fr/2009/10/16/le

    De toute façon, si ils veulent gagner de l’argent, ils n’ont cas vendre leur base de données des inscrits ^^

    Bon courage au staff de Simple IT

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus d'articles sur ce sujet