Que pensent nos étudiants du mentorat ? Nous avons voulu recueillir leur expérience.
Voici l’avis de Clémence, Khalil, Sonia, Émilien, et Sylvie.
Les étudiants et diplômés sont unanimes, le mentorat est clé dans l’apprentissage.
Pour Clémence, 24 ans, (étudiante dans le parcours développement front-end), “le mentorat est indispensable”.
Marion me suit, je suis à mi-parcours pour le moment. Dès que j’ai un souci technique elle est là, mais cela va plus loin que cela, elle est présente aussi pour me rassurer quand je ne suis pas sûre de moi. Souvent, après coup, elle me dit : ‘Tu vois que tu as réussi !’.
Le contact humain c’est vraiment chouette aussi. On parle d’OpenClassrooms mais d’un nombre incalculable de choses aussi.
Emilien, 37 ans, (en fin de parcours chef de projet multimédia option développement) a eu deux mentors :
« J’ai eu une première mentor jusqu’à la fin du projet 3, qui m’a permis de progresser en développement et personnellement. Maintenant j’ai Guillaume, qui me fait travailler sur l’optimisation du code. C’est toujours un moment où la pression monte par rapport à mon objectif, et juste après la session elle retombe et je suis prêt à repartir, je me sens bien ».
Avoir un mentor, cela me permet d’avoir quelqu’un avec qui discuter du développement et même de choses qui n’ont rien à voir avec cela, et cela m’apporte aussi un balisage. Quand on commence avec une nouvelle technologie, c’est bien d’avoir quelques éléments d’organisation, que notre mentor nous dise : ‘pour la semaine prochaine tu me gères les entités’, cela nous cadre ».
Sylvain a 46 ans et étudie dans le parcours de Chef de Projet Multimédia option développement. Il a commencé à travailler en 1989 juste après son Baccalauréat pendant 25 ans dans une entreprise en tant que cadre, mais sans le de diplôme qui justifiait ce titre. Il nous explique à quel point son mentor l’a aidé à reprendre ses études :
J’avais beaucoup de questions, d’inquiétudes, et j’avais besoin qu’on me rassure sur le fait que je pouvais le faire et me dise comment. Quand on a quitté l’école depuis longtemps, c’est bien. L’art de prendre des notes et de synthétiser se perd avec le temps. Et le mentorat humanise, c’est très important ! Les cours et les vidéos sont bien faits, mais quelqu’un qui puisse t’aider quand tu es inquiet c’est utile.
« Les mentors sont aussi disponibles si tu bloques. Quand Sébastien a vu que j’étais en difficulté, il m’a dit : « on va repartir à zéro », et il m’a réorienté. Ce que je n’avais pas réussi à sortir en 4 mois je l’ai sorti en trois semaines, parce qu’il m’avait ré-aiguillé.
Le rôle du ou de la mentor est de guider. J’en suis à mon 4e mentor : j’ai travaillé avec Aurélien, Stéphane, Sébastien et Yannick, et chacun m’a apporté sa façon de faire, ils m’ont tous aidé à apprendre ».
Sylvie, 59 ans, (diplômée de la formation Chef de projet multimédia option développement) juge le mentorat indispensable :
« On n’a pas une vision globale du parcours, donc il faut qu’on ait un cadrage, on n’est pas forcément en mesure de se dire combien de temps on va mettre sur chaque projet. Il y a des moments où l’on est égarés, et on voit les mois défiler, mais le mentor nous dit que ça va aller, qu’on est dans les temps !
Se fixer des objectifs par semaine est aussi très important. On les fixe ensemble, c’est une discussion ! Du coup, c’est réalisable. Des fois on se fait tirer les oreilles parce que l’on n’a pas atteint ce qu’on s’était fixé·e comme objectif, mais cela reste toujours très sympathique, c’est une relation de confiance. Je n’ai eu qu’un mentor, tout le long, on était bien tous les deux !
C’est une relation de professionnel à professionnel. Au début, on est de tous petits professionnels, et le ou la mentor va réussir à nous faire grandir. Et comme on a toujours des moments de saturation ou de doute, le mentor est indispensable ».
Pour Khalil, 17 ans, (diplômé en tant que Chef de projet en digital option marketing) :
« Le mentorat est très important car le mentor emploie une démarche d’individualisation pédagogique, qui permet d’accompagner chaque élève vers des objectifs. C’est pour ça que c’est le pilier de la formation, ce qui permet de à la fois d’avoir les compétences nécessaires et de connaître les besoins métiers.
Le ou la mentor est un ou une partenaire, c’est une relation de collaboration. Ensemble, le ou la mentor et l’élève vont partager pour évoluer, avancer ».
Sonia, 40 ans, (étudiante comme développeuse mobile junior) est aussi très enthousiaste :
« Ce qui me plaît, c’est d’être entre adultes, d’être confrontée à un professionnel, sans hiérarchie, rapport de dominant-dominé : une personne qui a des compétences qui s’adresse à une qui est en train à les acquérir.
Le mentor aide toujours en nous disant : ‘tu peux aller voir là, je t’envoie des liens, sois curieuse… Si tu es bloquée, je peux t’aider’.
C’est aussi une relation très constructive. Lors de ma dernière soutenance, mon projet n’était pas complet, et le mentor m’a dit que je ne l’avais pas validé. Mais après pour le débrief il était vraiment constructif. Ce n’était pas parce que je n’avais pas réussi qu’il avait changé sa manière d’interagir avec moi, c’était une discussion, un échange, avec comme objectif que ce soit mieux la prochaine fois et de me faire comprendre pourquoi je n’avais pas réussi. C’était constructif et formateur.
On laissera donc le mot de la fin à Sonia :
“On ne comprend pas pourquoi l’enseignement ne se fait pas comme cela. Ce n’est pas ‘je sais, tu te tais, tu engranges’, c’est apprendre à apprendre et être accompagné ».
Il faut dire aussi que chez OpenClassrooms, les mentors sont vraiment géniaux ! J’en ai vu 2 (celui qui me suivait et celui pour la soutenance) et ils partageaient un état d’esprit commun. Ils ont vraiment toutes les qualités qu’on leur décrit, un vrai plus, c’est certain =)
Bonjour Maeva,
Merci infiniment pour votre retour !
Pour nous, c’est vraiment primordial que vous soyez en phase avec votre mentor, et eux sont très investis dans leur mission. Belle journée !