Vers plus de cohérence des cours

Alors que nous allons fêter les cinq ans d’OpenClassrooms, je me rends compte du chemin parcouru ces dernières années : nous sommes devenus une plateforme dédiée à l’éducation parmi les plus importantes au monde, avec plus de trois millions d’utilisateurs chaque mois.

Nous regardons de très près ce qui fait le succès d’OpenClassrooms : l’une des raisons principales de notre succès, c’est la qualité et la cohérence des cours et parcours que nous proposons. Nous avons fait le choix il y a quelques années de produire l’intégralité de nos cours chez OpenClassrooms, y compris les vidéos, dans notre studio parisien.

Avec du recul, cette décision s’est révélée très bénéfique. Désormais, ce sont 50 nouveaux cours qui sortent tous les trimestres, grâce à un vrai travail d’équipe : professeurs, ingénieurs pédagogiques, monteurs vidéo…

Au fil des années, nous nous sommes par ailleurs rendus compte que le savoir n’est que l’un des ingrédients nécessaires pour réussir une formation ; l’autre ingrédient, peut-être le plus important, c’est la méthode pédagogique, c’est-à-dire le rythme auquel le savoir est acquis, la fragmentation précise de chaque problème complexe en une série de questions plus simples. C’est la combinaison de ces deux éléments, savoir et méthode, qui fait la qualité des formations et le succès actuel d’OpenClassrooms.

Notre priorité est d’appliquer notre méthode pédagogique partout, sur tous les contenus OpenClassrooms.

Par conséquent, nous avons décidé de produire tous nos cours en interne chez OpenClassrooms, pour pouvoir respecter à la lettre notre modèle d’éducation. Nous avons vu dans ce contexte que nous ne pourrions pas continuer à maintenir le CourseLab convenablement et préférons le fermer. Bien entendu, vous continuerez à conserver l’accès aux cours que vous auriez pu rédiger.

Il ne s’agit pas de remettre en cause la qualité de ces cours écrits par des professeurs extérieurs à OpenClassrooms, j’ai suffisamment écrit de cours moi-même pour savoir le temps et la détermination qu’il faut pour savoir transmettre son savoir ; nous avons simplement décidé de privilégier la cohérence des contenus et de la méthode… car nous avons trouvé une méthode qui marche.

Si vous voulez contribuer à OpenClassrooms en rédigeant des cours, c’est toujours possible ! Vous pouvez consulter nos offres d’emploi pour voir si nous avons besoin d’un professeur avec votre expertise. Si c’est le cas, nous serons ravis de collaborer avec vous pour développer de nouveaux cours accessibles à tous, toujours sous licence Creative Commons.

Si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires !

À bientôt sur OpenClassrooms !

Mathieu Nebra

10 Comment
  1. Çà y est ! Mathieu vient de jeter la dernière pierre pour achever Zozor…!
    Le CourseLab qui permettait à chacun de faire partager gracieusement un pan de sa connaissance pour des sujets complexes ou de simples astuces, et à d’autres de participer à leur correction et de contribuer à leur mise en page, est voué à l’abandon…
    « Cette chanson sans gloire vous racontait la vie, vous racontait l’histoire d’un petit âne gris. » (Hugues Aufray).
    Je me pose vraiment la question du renouvellement de mon Premium…

    1. C’est pourtant pas les peluches Zozor qui manquent par ici (et la version XXL a été raccomodée un nombre incalculable de fois ;)

      Dans les faits, le Courselab n’avait pas l’attention qu’il méritait depuis un moment. Plutôt que de prolonger ça, je pense vraiment qu’il est préférable de tourner la page.
      C’est différent, mais je suis vraiment content de ce qu’on a réussi à faire : les cours produits sont maintenant publiés avec un vrai travail pédagogique d’équipe, ils ont une marque de fabrique et on en publie beaucoup plus qu’avant. En plus, ils sont tous sous licence CC. :)

      1. En effet, Monsieur Nebra, Openclassrooms est une belle réussite, dont les entrepreneurs peuvent s’inspirer, et vous avez toutes les raisons d’en être fier.
        Mais, entre parcours diplômants, certifications reconnues ou autres contrats d’alternance, un vieux zéro comme moi a de plus en plus de mal à y trouver sa place. Et chaque page qui a été tournée, ces dernières années, semble me pousser un peu plus vers la porte…
        Sans tomber dans le « C’était mieux avant », je trouve que M@tteo21, lui, était comme Fonzie : un mec cool…!

  2. Wow, c’est très intéressant .. J’aimerais pratiquer dans les classes ouvertes parce que je n’ai pas trouvé une bonne formation en ligne à 100%. S’il vous plaît envoyer plus d’informations à mon email. Merci d’avoir présenté les salles ouvertes.

  3. Bonjour Mathieu,
    Fan de la première heure, je bois encore aujourd’hui au boulot chaque matin mon café dans mon mug Site du Zéro que tu m’avais donné lors d’une journée portes ouvertes en 2013 – juste avant l’annonce officielle de création d’OpenClassrooms.
    Cette anecdote de vétéran à part, j’ai beaucoup pratiqué les MOOC d’OC, acheté les livres SdZ, mais aussi travaillé sur les plateformes edX, Coursera, ainsi que codecademy ou Code School.
    Je les ai beaucoup aimés, les tiens notamment, et j’apprécie les mises à jour constantes (comme l’ajout des flexbox sur HTML/CSS par exemple).

    Je suis partagé quant à la suppression du CourseLab. Bien que relativement peu utilisé, il permettait un contact direct entre un lecteur anonyme et le rédacteur. Grand passionné de Python, j’ai par exemple pas mal échangé avec Céline MS, et proposé des renvois vers le magnifique cours de Vincent Le Goff. S’il fallait passer par un « ticket » hello@oc, je ne crois pas que j’aurais fait cet effort et l’échange serait indirect et différé dans le temps. Peut-être serait-il judicieux de créer une adresse dédiée qui alimenterait le Slack des auteurs de cours et/ou alerterait les mentors travaillant sur les projets correspondants ?

    Malgré tout le sérieux et toute la méthode d’un cours 100% « propriétaire », il y aura toujours plus de typos qui passeront inaperçues que lorsqu’une communauté planche dessus. Je ne parle pas forcément d’erreurs dans le texte, mais dans le code avec parfois des variables renommées plusieurs fois (ex : initiez-vous au ML) : insidieux car difficile à voir à la lecture mais plantage assuré à l’exécution et gênant pour l’étudiant qui doit déboguer le code pour pouvoir suivre le cours. Et finalement nuisible lorsqu’il s’agit du premier cours de l’un des parcours phares.

    Avec la professionnalisation des cours OC, on constate effectivement une meilleure qualité et une plus grand homogénéité. Le ton des vidéos est à la fois pro et fun. Je trouve aussi que les cours vont plus vite, beaucoup plus vite. A tel point que codecademy est parfois nécessaire en prérequis avant d’attaquer la version OC. Je pense notamment au cours ReactJS de Christophe Porteneuve par ailleurs excellent.

    Voilà donc ces quelques petites remarques qui se veulent constructives : je suis très heureux du succès d’OpenClassrooms et surtout de la réussite et de la seconde chance qu’il permet à des personnes qui ont trop longtemps pensé qu’elles ne réussiraient jamais.

    Bien amicalement,

    Nicolas

    1. Bonjour Nicolas, et merci pour votre feedback construit.
      Je ne suis pas à même de vous répondre car vous vous adressiez à Mathieu, mais je suis certaine qu’il prendra le temps la semaine prochaine de vous répondre tout comme vous avez pris celui pour nous envoyer votre avis. Beau dimanche,
      Nora

    2. Bonjour Nicolas,

      Merci pour ton message ! (je bois moi-même mon café dans un mug Site du Zéro à l’heure où j’écris ces lignes ;o)

      Je crois que ce que tu veux dire, c’est que le courselab contenait une zone d’échange de commentaires, qui n’est pas dans les cours publics. Je suis d’accord sur le fait que ça manque, ça fait partie des trucs dont on parle depuis un moment mais sur lesquels on ne s’est pas penchés faute de temps. Il y a la question de la modération de ce type de commentaires qui n’est pas tranchée non plus, ce serait inévitablement un gros travail.

      L’équipe a reparlé de ce sujet des commentaires récemment à cette occasion, donc il n’est pas exclu qu’on tente le coup.

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