Techfugees, RTE et OpenClassrooms s’associent pour accélerer l’accès des femmes réfugiées à la formation et l’emploi dans la Tech

Dans nos sociétés à l’évolution rapide, l’accès à l’éducation et aux compétences du numérique seront déterminants pour façonner un monde plus inclusif et durable.

« De nombreux acteurs s’engagent déjà pour faire rimer numérique et inclusion. Parmi eux, l’école en ligne OpenClassrooms travaille notamment avec plusieurs acteurs pour accompagner des personnes réfugiées dans leur intégration professionnelle en leur permettant de se former à des métiers en tension. Un dispositif qui révèle le potentiel des personnes réfugiés en même temps qu’il traduit l’ambition de l’entreprise : rendre l’éducation accessible ».

Maureen Sigliano, Présidente du Comité d’Impact d’OpenClassrooms

Depuis quelques années déjà, des associations et des entreprises prennent à bras-le-corps la problématique de l’accompagnement des personnes réfugiées. Et pour cause : dans un monde jalonné par les guerres et où les dérèglements climatiques exponentiels pourraient amener 140 millions de personnes à devoir se déplacer d’ici à 2050*, cette problématique déjà prégnante risque de devenir centrale pour bon nombre d’États.

Loin d’adopter une vision misérabiliste de la situation, Techfugees est une organisation internationale qui œuvre à accélerer l’inclusion sociale des personnes déplacées à travers une utilisation responsable des nouvelles technologies. OpenClassrooms et des employeurs gagnés à la cause des personnes réfugiées ont à cœur de faire leur part en permettant l’accès à des formations certifiantes ou diplômantes à distance et en embauchant ces talents.

Former pour élargir les horizons

L’un des programmes phares de Techfugees s’intitule T​F4WOMEN​ (Tech For Women). Il vise l’orientation et l’insertion professionnelle de femmes au statut de réfugiées dans les métiers du numérique. Pour Marine Plossu, Responsable Programmes & Partenariats chez OpenClassrooms, les synergies avec OpenClassrooms sont naturelles : « ​Techfugees fait partie des associations qui agissent pour l’insertion professionnelle des réfugiés politiques ou environnementaux. Nous travaillons aussi avec Wintegreat, Singa et des CPH pour ne citer que ces structures. Elles sont nombreuses à épauler les réfugiés. Chez OpenClassrooms, nous rendons l’éducation accessible via des formations diplômantes, professionnalisantes et accessibles à distance. En outre, nous attachons une importance particulière au fait de favoriser l’insertion des femmes dans les métiers du numérique, avec le concours d’employeurs engagés comme RTE ou Cstar. Nous sommes fiers d’avoir mis sur pied cette collaboration vertueuse avec Techfugees et RTE. Nous espérons la voir se démultiplier dans les mois à venir !​ ».

Justement, depuis 2019, les participantes au programme d’insertion de Techfugees, désignées par le termes de “f​ellows​”, suivent les cours d’OpenClassrooms sur les métiers de la Tech afin d’obtenir des certificats reconnus par les employeurs français. Ces cours sont assortis de sessions de mentorat assurées par des employés issus des rangs des partenaires du programme TF4Women comme RTE, BNP Paribas, Leetchi-MangoPay ou encore Cisco France.

Pour Joséphine Goube, CEO de Techfugees,

C​’est une formidable opportunité pour nos fellows qui sont en majorité qualifiées à hauteur d’un BAC +3, de voir leurs compétences enfin validées et reconnues par des employeurs français.

« Quant à l’embauche, elle est simplifiée par la relation de confiance qui s’installe au travers des sessions de mentorat et de la progression constatée sur la plateforme d’OpenClassrooms« . ​Mieux encore, plusieurs fellows​ ont su trouver un emploi en alternance à l’issu du programme et dans le cadre d’une formation diplômante chez OpenClassrooms.

C’est le cas d’Ozlem et Mojan, toutes deux en alternance au sein de RTE, une entreprise du secteur de l’énergie.

Ozlem, jeune militante turque de 29 ans et réfugiée politique en France, y est arrivée en juillet 2017. Elle suit le parcours développeuse web en alternance chez RTE.

Mojan, elle, est iranienne. Également arrivée en France en 2012, elle fait alors de l’apprentissage du français une priorité. Volontaire, elle réussit à convaincre un agent de la Mairie de Paris de l’embaucher comme assistante en maternelle. Elle y reste quatre ans, avant d’essayer de trouver un emploi dans la chimie, sa formation en Iran. Malgré un stage chez l’Oréal, elle ne parvient pas à décrocher de poste : « b​ien que ma licence en Chimie ait une équivalence en France, c’était difficile de retrouver un emploi dans cette branche. Aucun poste n’était ouvert chez l’Oréal à l’issue de mon stage… ».

Je pense que j’avais surtout besoin de me remettre sur des rails, de retrouver confiance en moi et de me rediriger vers un secteur plus porteur​ .

Coup du destin, Mojan entend parler de Techfugees, qui propose un programme d’insertion des réfugiés dans la Tech. Tout se dénoue pour elle : « L​e programme Fellowship était très complet. Au fil des visites chez les entreprises de la Tech et des cours sur OpenClassrooms, en 6 mois, j’avais confirmé mon intérêt pour la gestion de projet. J’avais déjà travaillé avec les méthodes en cascade en Iran, et donc je voulais creuser. À un job dating organisé par Techfugees, j’ai rencontré le directeur recherche et développement de RTE, qui a été intéressé par mon profil. Aujourd’hui, je me forme au métier de Product Manager au sein de cette entreprise du secteur de l’énergie. C’est passionnant ».

Pour les deux jeunes femmes, le soutien de Tech fugees et d’OpenClassrooms ainsi que la confiance des équipes de RTE leur a permis de se forger des perspectives d’avenir à la hauteur de leurs ambitions et compétences, en France.

Un vivier de talents pour les employeurs 

L’équipe de Techfugees en est convaincue : les personnes déplacées représentent un potentiel humain et professionnel invisible. Ce sont des femmes le plus souvent éduquées qui parviennent à se réfugier en Europe. Elles sont donc frustrées de ne pas pouvoir reprendre leur carrière dans leur pays d’accueil. Pour Joséphine,

c​’est grâce à la collaboration constructive entre des employeurs engagés comme chez RTE, l’équipe professionnelle et bénévole de Techfugees qui identification et accompagne ces personnes réfugiées et à la mise à disposition efficace de contenus pédagogiques dispensés par OpenClassrooms, que nous avons pu offrir aux fellows les opportunités qu’elles méritent.

En effet, 80% des fellows ont reçu des offres d’emplois à la sortie. « C’est une première étape, importante, vers une éducation plus inclusive, conduisant à l’embauche et à la reconnaissance des compétences de femmes réfugiées en France dans les secteurs du numérique », conclut la cheffe d’entreprise.

L’enthousiasme de Isabelle Tanguy, P​ilote de projets en Ressources Humaines c​hez RTE, est représentatif des retours que font les entreprises face à la qualité des candidats issus des programmes de Techfugees. Pour elle, embaucher une réfugiée est à la fois gage du sens éthique de l’entreprise, mais aussi une réelle opportunité de recrutement. « ​Nous sommes ravis de nous associer à OpenClassrooms pour permettre aux femmes réfugiées de s’insérer sur le marché de l’emploi. Grâce à ce type d’alliance, nous générons des opportunités pour des futurs talents numériques. Ce partenariat entre les deux entreprises et l’association Techfugees résulte d’une collaboration naturelle qui traduit une vision commune ; créer un impact positif fort et pérenne chez les femmes réfugiées en formant les talents de demain. »

Ce partenariat entre les deux entreprises résulte d’une collaboration naturelle qui traduit une vision commune ; créer un impact positif fort et pérenne chez les femmes réfugiées en formant les talents de demain.

Au côtés de Techfugees et d’entreprises engagées pour le bien commun telles que notre partenaire RTE, OpenClassrooms espère que ce genre de programmes de formation solidaires ouvrira la voie à une éducation plus inclusive, juste et accessible.

* Source 

[Saviez-vous que c’était le bon moment pour démarrer une alternance ? Jusqu’au 31 décembre 2020, le gouvernement propose une aide à l’embauche. Les entreprises peuvent toucher entre 5 et 8000€ de prime d’alternance supplémentaire. Le temps de recherche a aussi été étendu de 3 à 6 mois après le début d’une formation. Vous commencez sereinement votre parcours diplômant chez nous, et nous vous aidons à trouver votre employeur dans les mois qui suivent. Rendez-vous sur notre page Alternance]

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