« Il faut que tu passes ton bac » lui répétaient ses parents. Sauf qu’à quinze ans, Coralie se penchait déjà sur le lancement d’un premier site Internet. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, mais les études, ce n’était pas pour elle.
Aujourd’hui développeuse front-end en freelance, Coralie a décidé de renouer avec les études pour avancer dans son métier. Passée maître dans l’art de la débrouille, elle décroche alors sa bourse pour la formation LevelUp d’OpenClassrooms, un programme fait sur-mesure pour aider les indépendants à avancer dans leur métier, ou à se reconvertir. À partir de là, tout s’accélère pour elle.
Quel a été ton parcours universitaire ?
Une fois mon bac en poche, j’ai vite compris qu’il serait compliqué de me former dans un système éducatif théorique et standardisé, unique option à l’époque.
IUT ou école privée, ça n’a pas loupé, je me suis fait renvoyer de tous les établissements où j’ai mis les pieds. Mais je n’ai pas laissé tomber pour autant.
J’ai commencé à travailler en temps qu’intégratrice web à dix-neuf ans et j’ai fini par trouver mes limites après quelques années. Je devais vraiment me former pour avancer.
Après avoir décroché un bac +2, je me retrouve étudiante en licence à trente ans. Aujourd’hui, je suis freelance, tout se passe bien, mais les années continuent de passer et il est l’heure pour moi d’anticiper sur le long-terme.
C’est la raison pour laquelle j’ai intégré le parcours de formation LevelUp, fait pour les indépendants.
Que prévois-tu grâce à LevelUp ?
J’envisage de devenir chef de projet digital à temps plein. Un métier beaucoup plus complet que celui de développeur, dans lequel on est plus dans l’exécution que la planification et la gestion d’un projet. Je veux toucher un peu à tout, sauf que je n’ai pas forcément les compétences ou la méthodologie adaptée. J’ai besoin d’un tremplin comme Level Up pour bien me lancer.
Qu’est-ce qui t’a séduite dans ce programme ?
Il y avait un point qui me gênait au début. C’était la déshumanisation par le digital des formations en ligne. Pour autant, j’ai vraiment été surprise par le format d’apprentissage. C’est beaucoup de pratique que je ne le pensais et tout est très bien encadré.
J’ai un mentor avec qui j’échange une fois par semaine et qui prend le temps de m’accompagner.
D’ailleurs, maintenant que j’ai testé, je peux dire que c’est le format d’apprentissage le plus humain que je connaisse.
Le programme a un autre atout : il laisse beaucoup de flexibilité. Je suis à mi-temps, entre les études et mon travail. Tout se passe bien. Il faut simplement s’organiser et se ménager du temps pour avancer dans les projets.
Que penses-tu de ces projets à réaliser dans la formation ?
Ils sont concrets et peuvent être utilisés directement pour un portfolio. Je suis moins concernée, avec vingt ans d’expérience, j’en ai déjà beaucoup, mais je pense à ceux qui démarrent. On a un an pour compléter la formation. Je viens de boucler mon troisième projet en seulement quatre mois. Ce sera moins prolifique pour certains, plus pour d’autres, tout dépend de l’organisation. Encore une fois la flexibilité est au rendez-vous, chacun fait au mieux avec ce qui lui est proposé et go.
Est-ce que tu as rencontré des difficultés ou douté au cours de ta formation ?
J’avais peur que mes clients voient la formation d’un mauvais œil, qu’en m’engageant dans une telle démarche, j’aie moins de temps pour eux.
Sauf que j’ai des clients géniaux qui voient eux aussi cela comme une opportunité. Ils suivent ma formation de près et ont hâte que je décroche mon diplôme.
Au contraire de me pénaliser, c’est même très valorisable auprès d’un client ou d’un employeur.
Qu’as-tu envie de dire aux futurs élèves qui doutent ou hésitent ?
Il ne faut pas avoir peur de se lancer, au contraire. Je leur conseille de foncer ! C’est une belle opportunité à saisir.
De même, une fois lancé, il ne faut pas lâcher. Des coups de mou, c’est normal, il y en aura. On en a tous. Mais il faut vraiment faut adopter et conserver une démarche volontaire du début à la fin. C’est la clé et c’est comme cela que l’on génère un cercle vertueux.
À l’issue de sa formation, Coralie voudrait également devenir mentor chez OpenClassrooms sur les sujets qu’elle maîtrise depuis plusieurs années. « On m’a tellement tendu la main que j’ai envie de rendre la pareille » précise-t-elle, « je trouve cela beau ce qui se passe dans une formation ».
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Après avoir rencontré des difficultés dans sa jeunesse avec les formats d’éducation traditionnels, Coralie a enfin le sentiment d’avoir trouvé celui qui lui convient le mieux.
J’ai attendu ce format dix ans avant qu’il émerge : maintenant, je rattrape le temps perdu.