Croyez-vous encore qu’un modèle éducatif industriel, individualiste et qui peine à se mettre à jour peut nous préparer à une économie de plus en plus imprévisible, collaborative et technologique ? Pas nous.
Au quotidien, ce qui anime l’équipe d’OpenClassrooms, c’est de contribuer à l’avancement d’une éducation qui soit :
1. Ouverte à tous
L’éducation de demain doit se présenter comme une alternative à l’augmentation des frais universitaires qui exclut certains étudiants et pousse les autres à l’endettement. Cette tendance est particulièrement forte aux États-Unis (35.000$ de dette par étudiant en moyenne) mais on la retrouve aussi, à moindre mesure, en Europe.
À nous éducateurs, entrepreneurs et ingénieurs de trouver des modèles viables pour faire de l’éducation un produit de grande consommation plutôt qu’un luxe.
2. Ultra-personnalisée
“L’éducation c’est la découverte de soi. On ne peut pas se réaliser si on est piégé par la contrainte de la conformité.” ― Ken Robinson, The Element: How Finding Your Passion Changes Everything
Contrairement à l’éducation traditionnelle qui tend vers l’uniformisation, nous sommes convaincus qu’avec l’aide de la technologie, nous allons bientôt pouvoir créer des programmes sur-mesure pour répondre aux besoins réels de l’apprenant(e).
Une éducation personnalisée s’adapterait donc aux aspirations, au niveau, au rythme et aux préférences d’apprentissage de celui-ci. Cela permettrait notamment de mesurer son succès par rapport à des objectifs qui lui sont propres.
3. Entre pairs
En parlant de mentorat, la relation même entre les différents acteurs de l’éducation pourrait être revisitée. Historiquement, cette relation a surtout été unidirectionnelle. Le professeur savant était la source centrale des connaissances ; sa fonction était de les transmettre à des audiences présumées ignorantes en état de réception (souvent passive).
Aujourd’hui, les cours ne sont que des ressources parmi tant d’autres et le rôle des éducateurs se rapproche plus de celui d’un guide accompagnateur que d’un émetteur de savoir.
À l’avenir, nous pensons que cette relation pourrait se décentraliser encore un peu plus. L’apprentissage et la transmission s’auto-organiseraient alors au sein de réseaux composés de pairs de tous les niveaux, sans notion de hiérarchie. Dans cette configuration, la frontière entre apprentissage formel et informel serait de plus en plus floue et le monde deviendrait une seule gigantesque salle de classe.
4. Pratique
Combien de personnes pleines de potentiel ont été désabusées par des méthodes éducatives déconnectées de la réalité, aussi peu utiles et concrètes que motivantes ? Si l’académisme se doit bien d’exister pour fournir un socle théorique minimum, il ne devrait pas être imposé à ceux qui veulent se former rapidement et efficacement à un métier.
5. Continue
Jusqu’à présent nous vivions dans l’illusion que l’éducation n’était qu’une étape préparatoire et préliminaire à la vie professionnelle. Que durant le premier quart de nos vies, nous allions apprendre un métier dans un contexte scolaire, pour ensuite exercer ce même métier jusqu’à l’âge de la retraite. Aujourd’hui, nous sommes forcés de constater que la réalité du marché de l’emploi est bien différente. D’après le Bureau of Labor Statistics, un Américain qui rentre sur le marché de l’emploi aujourd’hui peut s’attendre à changer de travail entre 12 et 15 fois pendant sa carrière… Les avancées technologiques rendent de plus en plus de compétences obsolètes et de plus en plus vite. Ce que vous avez appris en entrant en école d’ingénieur ne sera peut-être plus une bonne pratique avant même que vous en sortiez. Certains métiers vont même jusqu’à disparaître complètement. Nous sommes donc passés d’un idéal de garantie d’emploi à vie à une nécessité d’entretien perpétuel de notre employabilité.
Pour refléter cette réalité, l’éducation ne peut pas être envisagée autrement que de manière flexible et continue, tout au long de la vie. Et puisqu’on ne peut pas s’éterniser sur les bancs bondés de l’école ou de l’université, de nouvelles solutions doivent permettre de se former ou se reconvertir directement au travail ou chez soi.
6. En ligne & hors-ligne
Même en tant qu’entreprise technologique, nous ne voyons pas l’apprentissage en ligne comme la réponse universelle à tous les problèmes de l’éducation. Nous croyons au “blended-learning” (l’apprentissage mixte en français). La logique est la suivante : faire avec la machine ce que la machine fait plus efficacement que l’humain et inversement. Même si les technologies de l’éducation permettent de former plus ou moins n’importe qui, n’importe où et n’importe quand ; elles n’ont donc pas vocation à substituer 100% des formations présentielles.
Ces différents points paraître évidents pour certains, révolutionnaire ou utopiste pour d’autres. En tout cas, nous sommes convaincus que tout ce qui nous en sépare, c’est le temps et l’énergie de gens passionnés.
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